Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
Le Grand Poitiers fait son chemin et ses tuyaux
Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
Un tunnel pour la Ganterie, parce que Poitiers le vaut bien
Poitiers, si chère à leur cœur...
Poitiers en lutte contre la négligence et l'abandon
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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 3)
Conseil CAP : Philippe Brottier, dignité fontenoise (acte 2)
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44ème Chronique
Poitiers en lutte contre la négligence et l'abandon
Kritix, le Wednesday 16 December 2009 -
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14 décembre 2009. Les grands froids sibériens se sont abattus sur Poitiers. Partout on décrasse, on réorganise, on restructure... Pour le président-député-maire, il ne faut ménager sa monture, mais contraindre ce laisser-aller qui, pour lui, n'a que trop duré... Depuis 18 mois, c'est le branle-bas de combat... Hissez haut ! Sus aux négligences !
L'an 732. Charles Martel secourant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins près de Poitiers, où l'on retrouve des réminiscences de l'entrée des croisées à Constantinople de Delacroix.
Peinture de Puvis de Chavannes, 1874, dans l'escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville de Poitiers.
© kritix.com
Les négligences seraient partout dans les gestions municipales poitevines, qu'elles qu'elles soient... Et pour boucler le prochain budget, il y a urgence : les gaspillages ne seront plus tolérés ! Avec l'heureux secours et efficace concours de madame la première adjointe et monsieur des finances municipales, la belle endormie s'éveille brusquement. Du haut de ces 2 000 ans, sur son éperon rocheux, elle trésaille ; revigorée par ce « on ne sait quoi » d'un bouillon qui brasse son monde.
L'édile Alain Claeys bouscule, mais ne saurait être insolent... Il sait flatter l'amitié qui le lie à son prédécesseur Jacques Santrot... délicat exercice tant il semble qu'il ait du affronter, dés son arrivée, un laxisme de tous les étages. La politique du minima est dommageable quand les dérives sont bien installées. Selon ce que dit Alain Claeys de la gestion Jacques Santrot, on aurait trompé les électeurs. En effet, lors des cantonales de 2008, Alain Claeys tout sourire sur la photo, apporta un soutien partisan à son ami et candidat Jean Daniel Blusseau, lequel se targuait sur son tract socialiste : « Auprès de Jacques Santrot, j'ai appris la rigueur et le sérieux de la gestion, dans le respect de valeurs humanistes. » Autrement dit, Jacques Santrot était un bon gestionnaire. Or, à chaque conseil municipal, son dauphin Alain Claeys se plaint d'un héritage empli de mauvaises gestions... Au secours ! Vite, une convention !
Retirée au couvent de Sainte Croix, Radegonde donne asile aux poètes et protège les Lettres contre la barbarie du temps, VIIe siècle, où le peintre s'amusa à se représenter avec sa compagne et son ami le poète Théophile Gautier.
Peinture de Puvis de Chavannes, 1874, dans l'escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville de Poitiers.
© kritix.com
Voilà un florilège de subtilités politiciennes poitevines, qui dupent un électorat jusqu'à présent crédule...
Alors que Poitiers subit un énergique lifting, la crise et le sarkozysme menacent la petite capitale qui a tout d'une grande... pour quelques temps encore. Le maire s'élance à corps perdus dans le Tout-Réforme, pour que les dossiers explosifs n'endommagent pas trop les prochains budgets. Monsieur Francis Chalard est étonnant : vous lui demandez l'impossible, il vous sert le vœu. Espérons que ces bons auspices puissent durer... Il n'est pas homme à s'en laisser compter. Jamais on ne pourra faire mentir ses chiffres. Et comme aime à le dire le maître de l'Hôtel de Ville : « Si vous avez un problème, demandez à Francis ! » Évidemment, c'est de confiance dont il s'agit : le préposé aux finances n'est-il pas la pierre angulaire du système Claeys ? Madame la première adjointe Christine Sarrazin-Baudoux, sous la marque d'une appuyée discrétion, monte au front dés que le premier édile le requiert. C'est alors que la première adjointe, d'une voix bien retenue et d'un ton approprié, met bon ordre en toutes choses. Le président député-maire sait tout des castings : dans une autre capitale, il a été à bonne école, rue de Solférino. C'est tout ce qu'il faut pour un maire secret, pudique et torturé par le poids des responsabilités. Il est à se féliciter que Poitiers se tourne enfin vers les rigueurs budgétaires, seules marques d'une politique sociale, solidaire et durable à la fois. Ce qui n'a surement pas échappé au président député-maire.
Blason de Poitiers, bureau du maire de Poitiers et président de CAP. Septembre 2009.
© kritix.com
Le grand élu se donne les moyens de limiter, dans la mesure des Possibles, la déshérence de Poitiers, capitale en sursis... Du sort sarkozyste, l'édile tentera d'en faire fi et choisit, prévenant, bien inspiré, de fonder une capitale du Savoir, tant qu'il en est encore temps... Tout en étant conscient que cette mission de la dernière chance ne permettra plus les égarements passés, tant les marges budgétaires sont ténues. Poitiers devrait se rassurer : Francis Chalard est là et Alain Claeys « veille au grain » (sic) ! Chez eux, la bonne gestion est une question d'honneur. Voilà qui est bon pour Poitiers. Qu'ils se gardent bien de laisser les clientélismes guider certains de leurs pas ; qui ne pardonneront pas. La paix civile, c'est le bénéfice de l'honnête homme. Le conseil municipal du 14 décembre 2009 illustra l'argument et le compliment à la perfection : ayons la patience d'en discourir plus tard, lors de prochaines chroniques. Le président député-maire dira, à un revenant de l'ère Santrot, le truculent opposant Daniel Ayrault d'un jour, héraut de toujours, « Il ne faut pas réagir à toutes les provocations ! » La sagesse doit être l'apanage du Pouvoir ; L'élection, le sacre ; Le débat, le fruit. Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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