Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
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Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
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Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
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Poitiers s'enlise dans la précarité
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Alain Claeys contraint et forcé à jouer Collectif
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Le CCJ et le bon bourgeois
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CAP : l'attelle du 18 juin (acte 2)
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Huis clos de Poitiers, une certaine idée de la transparence (acte 2)
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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 1)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 5)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
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Tandem pictave Claeys-Desbourdes : « je t'aime moi non plus ! »
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3ème Chronique
Tandem pictave Claeys-Desbourdes : « je t'aime moi non plus ! »
Kritix, le Saturday 3 January 2009 -
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« L'université pluridisciplinaire de Poitiers ne doit pas être le parent pauvre de la bonne gestion de l'État ! ». Coup de semonce lancé dès le début du conseil municipal, ce 15 décembre 2008. « La faculté de Poitiers ne doit pas être une faculté de 1er cycle ! », Alain Claeys député-maire de Poitiers.
Vitrail de la mairie de Poitiers, décembre 2008 : Les édiles discutent avec Aliénor d'Aquitaine les clauses de la Charte de 1199 établissant la Cité de Poitiers en Commune.
© kritix.com
Le député maire de Poitiers plaida pour le maintien de cursus d'études complet pour la plupart des étudiants. « Ils ne sont pas sérieux ces mecs de droite, lança la conseillère gauche alternative Maryse Desbourdes. Tout est remis en cause de la maternelle à la fac ! ». « Je suis toujours en formation continue », s'amusa le député-maire Alain Claeys. La salle des échevins profita de l'intermède avant d'aborder le délicat dossier du CREPS. On le dit sur le point de fermer. Lui, ce centre de formation au sport, ce centre qui fut le nid des plus grands sportifs français, le tennisman Wielfrid Tsonga en est le dernier exemple. La préfecture ne mènerait pas une politique de soutien du sport populaire ? « Faire disparaître le CREPS est une catastrophe pour le sport d'élite », Alain Claeys président de la CAP. Alain Claeys poursuivit agacé, en réponse au positionnement de l'opposante madame Desbourdes sur la gratuité dans la pratique sportive : « on ne peut pas dire oui à la gratuité et oui au service publique ».
Les délibérations s'enchaînèrent et l'on vint à débattre de l'activité économique. « Je voudrais taquiner... le 30 octobre 2008, je cherchais déjà comment investir pour soutenir l'activité... », commença le maire. L'opposition fut hésitante sur le devenir communal et mit en garde quant aux choix et priorités. L'UMP, par la voie du conseiller Stéphane Braconnier, reprit la parole sarkozyste pour justifier... sans convaincre personne : « Notre non au vote du budget n'est pas contre coeur d'agglo mais un positionnement dont le soucis est que Poitiers investisse ». Alain Claeys défendit pied à pied son périlleux budget. Le Modem se montra vigilent mais coopératif étant donné la bonne volonté affichée par le député-maire. Philippe Mahou souhaita que l'impact budgétaire soit le plus limité possible sur les familles : Le député-maire rappela pour anecdote que le 14 mars 2008, sur la question du développement durable, l'UMP s'était montré récalcitrant. Depuis, cette opposition se plaignit de ne pas faire partie du développement responsable ; sans ironie aucune Alain Claeys invita l'UMP... : « Les portes vous sont ouvertes ! ». Le député-maire se prit à savourer son estocade politicienne... non sans raison. « Il faut se mobiliser contre le cassage de l'Éducation et donner la gratuité aux accueils périscolaires ! », Maryse Desbourdes. Alain Claeys répondit vertement à cette opposante consciencieuse : « ça suffit les leçons et on verra qui votera les aides aux familles à la CAP ». Emporté, plus rouge que l'extrême gauche, monsieur le député maire laissa entendre qu'il serait le seul à tenir localement une politique réellement sociale, à la différence de certains collègues des communes voisines... Les intéressés apprécieront... Le Conseil en vint aux délicates questions psychiatrique et médecines ambulatoires : idéologie populiste ? Alain Claeys s'éleva contre les agissements du gouvernement Fillon : « Je trouve cela détestable d'aborder ces sujets en terme de sécurité. Ce n'est pas un sujet de sécurité mais de santé. C'est insultant pour les familles et les malades. » Alors que le conseil se penchait sur les tarifications culturelles, Alain Claeys apostropha l'opposante Maryse Desbourdes : « Vous pourriez lever la main et voter contre ! » Le parangon de gratuité fit opportunément place au règlement de compte, à l'humiliation publique. Au détour d'une délibération, sur le vote d'une subvention mémorielle du parti communiste, le conseiller modem Philippe Mahou fit : « sans états d'âmes nous votons ! ». Dépité ? Non, le sourire triompha de toute part. Et dans le décalé, d'un élan, le maire se lança goguenard « Personne n'a d'états d'âmes ». Des rires gras fusèrent de toutes parts, la pratique des pleins pouvoirs faisant le reste... un clou chasse l'autre... Le mode de scrutin pousse à des comportements parfois regrettable au sein de la démocratie locale française... Aux hypocrisies succèdent des petites vérités plutôt franches... « Est-ce que l'on substituera à l'Etat ? », Alain Claeys maire de Poitiers, s'interrogeant sur les dotations de l'État. Puis vint la question du Théâtre Auditorium de Poitiers. Alain Claeys fit rappel des « devoirs et obligations de chacun ». Le maire fit connaître une négociation difficile avec la CAP en commissions : tant sur les équipements culturels des maisons de quartier que sur les choix culturels proprement dits. Un peu plus tard, à la suite de quelques délibérations, le maire réaffirma les vacances comme politique sociale, en référence à 1936 : les loisirs faisant partie des vacances pour ceux qui ne peuvent pas aller hors les murs de la CAP.
Le député-maire de Poitiers et président de la CAP, durant le conseil.
© kritix.com
Pour ce qui fut du budget culture, l'UMP s'interrogea publiquement sur le manque de transparence dans la gestion de certaines attributions. « Vous n'avez pas répondu à ma question ! » plastronna Stéphane Braconnier après un socialiste et habile discours d'évitement du maire. Alain Claeys, comme si de rien était, balaya la remarque : « le TAP, le confort moderne et Mendès France auront des contrats d'objectifs qui seront présentés ». Les affaires qui auraient dues rester publique sont enfin mises sur la table. Poitiers peut s'en féliciter. Le centriste Philippe Mahou prodigua sans illusions que les « compétences relatives au tourisme gagneraient à être mutualisées avec le conseil général, régional, comité départemental du tourisme ». A la suggestion, Alain Claeys répondit que les décisions se feraient désormais toujours sur contrats d'objectifs, le prochain étant pour le premier trimestre 2009. Il ajouta : « le travail est en cours avec la SNCF pour une meilleure adéquation touristique. Poitiers vient d'entrer dans un réseau associatif de villes européennes ». Quant au tabou socialiste du Futuroscope... « Les Expressifs est une manifestation intelligente et doit durer », Alain Claeys répondant à la conseillère Françoise Coleau rapportant des nuisances sonores au centre ville dues aux spectacles de rues. Un Audit financier et organisationnel de Poitiers-jeunes pour asseoir les Expressifs comme organisation phare de Poitiers à l'automne fut appuyé par la majorité. « Prévention, répression, lutte contre l'alcool . Deux SDF sont morts à Poitiers cette année à cause de alcoolisme. On peut boire autre chose, mais pas de prohibition », Alain Claeys répondant à ceux de sa majorité qui remettaient en cause son arrêté anti-alcool sur la voie publique décrété suite à la constatations d'états d'ivresses endémiques. Garder la mesure est toujours très habile pour réformer des habitudes tenaces. Question de méthode : changer les siens, les choses, tout en douceur...
La séance du conseil n'était qu'à mi-chemin de son déroulé, mais déjà les questions de paix sociale s'annonçaient... Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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