En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
Wednesday  04 December  2024
Bonne lecture !
Chronique 23 - Sunday 3 April 2016 Eric Martin, énarchique « troisième voie » Chronique 22 - Monday 15 February 2016 Fusion-acquisition : Chauvigny, Lusignan et Jaunay-Clan sont de Poitiers ! Chronique 21 - Saturday 18 April 2015 Libéral ultra combat des lys
Chronique 20 - Sunday 15 March 2015 Godwin aux manettes de l'occasion Cazeneuve
Chronique 20 - Sunday 15 March 2015 Godwin aux manettes de l'occasion Cazeneuve Chronique 19 - Sunday 26 January 2014 Social-libéral devenu Chronique 18 - Tuesday 31 December 2013 Courson Claeys ! Chronique 17 - Sunday 17 March 2013 PSMV et Bernard Cornu d'avenir ont plu Chronique 16 - Sunday 3 March 2013 Alain Claeys « le gestionnaire » face à l'opposition de gauche Chronique 15 - Monday 18 February 2013 Maxime Huille oblige Alain Claeys de Poitiers Chronique 14 - Tuesday 27 November 2012 Claude Eidelstein JPR préside Grand Poitiers Chronique 13 - Sunday 17 June 2012 LGV Poitiers-Limoges : les féministes mènent grand train Chronique 12 - Wednesday 15 June 2011 Jean-Marie Paratte, figure de réussite Chronique 11 - Thursday 17 February 2011 La malédiction LGV taraude ses commanditaires Chronique 10 - Thursday 16 December 2010 Laurence Vallois-Rouet glacée d'effroi par une Maternelle dépecée Chronique 9 - Sunday 12 December 2010 Les officiers Cornu, Rochaud, Berthier, Macaire délivrent les HLM de l'Oppression Chronique 8 - Tuesday 23 November 2010 Train train Raffarin et viatique du code Vinci Chronique 7 - Sunday 31 October 2010 BHNS et ANR : l'élixir de richesse poitevine Chronique 6 - Saturday 25 September 2010 Richesses redistribuées, Poitiers sécurisé Chronique 5 - Thursday 23 September 2010 Stéphane Braconnier exaspéré par l'alibi national Chronique 4 - Monday 20 September 2010 Patrick Coronas ne veut plus d'un CCAS opaque Chronique 3 - Wednesday 15 September 2010 Poitiers : Maryse Desbourdes dénonce la gestion de la dette voulue par Alain Claeys Chronique 2 - Friday 10 September 2010 Francis Chalard, si sûr de son victorieux étendard Chronique 1 - Monday 30 August 2010 Alain Claeys, bâtisseur du Grand Poitiers
 
20ème Chronique

Godwin aux manettes de l'occasion Cazeneuve

Kritix, le Sunday 15 March 2015 - 5499 consultations - Commenter la chronique

Au triste bilan géographique des Huns, prend le tour déjà fameux des inventaires, auditions, douces inquisitions. Et comme le préciserait le pragmatique président député-maire aux titulatures mode et cetera, souverain légitimé par une minorité agissante de poitevins, « les subventions ne sont jamais acquises ». L'opposante de droite poitevine Jacqueline Daigre ne se permettra pas de dire ce qu'il faut faire, laissant les manettes à qui de droit. En voiture, Poitiers-catafalque cale. C'est oublier l'énergie d'un bicorne en embuscade. Juste une droite pour la forme et faire le point.

Alors que Poitiers perd ses habitants…

Jacqueline Daigre, l'humour accompli, aujourd'hui décomplexée, libre, semble avoir trouvé son temps. Celui d'un retour politique si âpre en terre d'égos. Hugolienne, sa campagne de 2014 avait été rondement menée avec cette verdeur du désintéressement. Les carriéristes s'étant mis en retrait, le courage en bandoulière, la dynamique du carquois porta au-delà du Futuroscope ; le tintinophile et sancto-bénédictain Dominique Clément s'étant chaussé au dortoir des moines, crût un instant aux indiens... Rasséréné, il s'en retourna après qu'il eût constaté un énième tour de passe-passe entre petits et grands élus sur le retour. Et glissent les masques de notre belle danseuse Lisea… Des jacqueries nous-dit-on ! Par ici, la monnaie. L'échec politique relève pour certains du fervent simulacre, plus que de bonne foi et mauvais pas : une élection ne fait pas le Printemps de bougres en haillons.

Campagne aux municipales de Poitiers avec la candidate Jacqueline Daigre soutenue par le sénateur Jean-Pierre Raffarin en mars 2014
© kritix.com

L'édile UMP Jacqueline Daigre défend ses électeurs avec pugnacité courtoise, dame les surjoués Partenariat-Publics-Privés du professionnel et tonitruant édile Stéphane Braconnier : repasse tout au crible. Au pays du pragmatisme mou d'une baronnie, avec ce ton délicieusement libre, c'est une droite poitevine tout ce qu'il y a de plus épanouie qui délivre le toujours sénateur Jean-Pierre Raffarin de ses démons poitevins. La hache PPP de l'ultra-libéral meeting de Bilderberg plaît aux comptables bruxellois et barons locaux. Grand Poitiers subit ainsi l'idéologie dominante, endure les affres du temps, paye au centuple les transparents alignements serviles et lignages partisans. Univoque, le totalitarisme l'est toujours.

Bernard Cazeneuve, adulateur de feu Jérôme Cahuzac. Bercy qui ?

L’inénarrable Cahuzac quitta Bercy, le cœur serré, lui le génial social-démocrate. Bras dessus, bras dessous, Bernard quittait Jérôme en quelque sanglot monotone, ministère d'un homme d'Intérieur. Cirque portant le casque, l'école Cahuzac sait travailler les commissions, évider le pur formalisme : bel écheveau d'une langue de bois à creuser.
       Poitiers en sait toute l'expertise. On vous parlera éthique à tout-va et on vous témoignera de la belle gouvernance. Et puis, le subterfuge renversé, les yeux dans les yeux, les bons écoliers responsables-jamais-coupables parleront exemplarité. Boucs émissaires d'une condition tellement humaine, ces responsables tiennent à leur perte. La cravate bien droite ne souffre pas cette pluie et s'arrange de l'éthique. Courson-Claeys, l'improbable binôme de pure forme qui joua cette valse bipartite d'une commission élyséenne… Siège du dividende totalitaire, le pragmatisme broie tout contre-pouvoir.

Ivresse du cumul des mandats, fuite en avant d'un débat

Le pouvoir possède celui qui l'agrège compulsivement. L'opportuniste s'y cherchera par sa peur d'y perdre une quête de survie. A l'indispensable, nul n'est tenu, vanité exceptée. Combien de légions à sa suite ? Lui-même. Soit la sclérose d'une action rêvée d'un « faiseux » de muséifications. Comment ne pas flatter assurément baronnie si peu sûr ? Recueillis, les « diseux » s'y pencheront autrement.

Un pragmatique qui « cravate » dur consensus et unanimisme, fait à l'insu de son plein gré les joies de ceux qu'il prétend combattre. Les grosses commissions sont une panacée pour réduire à portion congrue toute séance publique : la cumulardie le permet et l'encourage pour libérer les têtes toutes bien disposées au prêt-à-penser. Concevoir la gouvernance en terme libertaire revient à mettre l'administré sous le joug totalitaire ; presque tous en joue. Le libéralisme politique est l'utopie déshumanisée. Le libéralisme politique instille la lutte des classes par ses velléités contre les acquis sociaux. Seul un État puissant et stratège garantit les libertés du faible et du puissant. Le libéralisme politique c'est la montée en force du juridisme : toute puissance procédurière de la loi de la jungle objectivement subjective.

Quand Alain C. entendit siffler une fin de parti

© kritix.com

« TAP surdimensionné ? » La bien avisée ministre de la Culture Catherine Tascat aurait émis un doute constructif sur le dispendieux théâtre-auditorium de Poitiers, jaune devant, blockhaus surtout ; jusqu'à ne plus douter politiquement, comme on sut le fanfaronner sous le ministère à la rose flétrie du plus c'est gros, plus ça passe. Sous le signe de logos aux tréfonds des revers, forgent les tentations d'un hier aux lendemains chancelants ! La fracture, c'est maintenant ! Pour ce qui est de la gabegie du vélodrome poitevin, c'est l'histoire d'un type qui sans trop savoir… Ainsi vont les décisions, choix d'un pouvoir à l'aune de lui-même. Bienvenue en cumulardie !

Ces préséances clientélistes plaisent au strauss-khanien et premier secrétaire du blanc-seing, Jean-Christophe Cambadélis dans la vallée d'une faute presque morale que celle de fourbir ses armes à Poitiers ; bonne ville prétendument apaisée où le débat déjoué claquemure les tenants de la pensée unique. La malédiction LGV s'occupera du peu qu'il reste, à feu doux.

Les opacités claeysiennes de 2014 prirent leurs premières couleurs marines que la propagande présenta apaisées. Tout un symbole que l'ombrageuse stratégie agiterait ces vieilles lunes électoralistes éculées par le poids des abandons ; si emblématique qu'il soit à coup sûr du plus bel effet « lumières mouvantes de juin 2015 ». L'opposition de gauche prépare les poitevins et veille sur l'intégrité poitevine. A défaut d'apaisement, Poitiers aura sa bataille.


Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf]
Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe]
Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf]
Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf]

Pour commenter cette chronique, connectez-vous...
Pour s'inscrire, cliquez-ici.
Pseudonyme
Mot de passe
Mémoriser


Mot de passe oublié ?
 
Regrets éternels en langue de bois d'un Bourget
Sans dents et sans reproches
Élan patriotique pour un 11 janvier 2015 en « balles tragiques » à mille temps
Pragmatique
Phrygien d'airain
Gastronome en talonnette courte
PPP ou l'impuissance du Politique
Jean-Marc Ayrault, payeur de Notre-Dame-des-Landes
Lepage Corinne, courage Parménide
'Shame on you' américano-hollandais
Livre tournois de Valençay
Commandement normatif
Bilderberg, la pieuvre
Bipartisme défait
Lumières de Hollande

Être tenu informé des dernières chroniques publiées en s'abonnant à ce flux RSS

Follow kritix on Twitter