Claude Eidelstein but le calice budgétaire jusqu'à la lie
Claude Eidelstein ne jettera pas la pierre...
Tourmente poitevine ou la pression fiscale décomplexée
0,9 de Pâques : cap, cap, cap, codex !
Fibre budgétaire : cachez cette taxe qu'un rigoureux socialiste ne saurait voir !
Le transport gratuit d'une exaspération budgétaire
0,9% : l'Impôt d'un passé de l'Imprévoyance
Alain Claeys a sauvé la CAP de la faillite !
La Sarkozie transporte la CAP à grande vitesse
Poitiers, une héritière un peu gauche
Poitiers s'enlise dans la précarité
La CAP revisite le quart d'heure poitevin
Le Grand Poitiers fait son chemin et ses tuyaux
Ryanair : Alain Claeys retrouve le CAP de l'intérêt général et fend l'armure
Poitiers choisit les régressifs de Total pour Toumaï
Un tunnel pour la Ganterie, parce que Poitiers le vaut bien
Poitiers, si chère à leur cœur...
Poitiers en lutte contre la négligence et l'abandon
Les mille et une couleuvres de l'impôt LGV avalisé par la CAP
CAP : le devoir d'exemplarité en question
Alain Claeys contraint et forcé à jouer Collectif
Poitiers-sécurité : « Logiparc-SIPEA » a la hache, elle aime
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Poitiers paupérisée !
PLU de Poitiers : un bourgeois, une poule, assis sur un tabouret...
Le bourgeois transparent
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Is not CAP sexy ?
CAP sur LGV : le côté obscur de la transparence
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Entre Rachida Dati et Alain Claeys, un lapin rose se pose (acte 2)
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Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 4)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 3)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 2)
Mot Claeys, clé de la duplicité poitevine (acte 1)
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40ème Chronique
Poitiers-sécurité : « Logiparc-SIPEA » a la hache, elle aime
Kritix, le Wednesday 25 November 2009 -
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Entendez-vous la rumeur, de part les tortueux méandres de Poitiers, ce spasme claudiquant d'une belle endormie ? Le conseil municipale de Poitiers du 16 novembre 2009 poursuivait son cours...
Délibération 26 : subvention de 10 000 euros pour une épicerie sociale. Alain Claeys s'épancha sur le déclin d'une capitale régionale en sursis, triste, « Malheureusement nous avons une épicerie sociale en centre-ville ! »
Toits de Poitiers en juillet 2009.
© kritix.com
Le conseiller Robert Rochaud, compléta, « Les élus verts ont toujours été favorables à la LGV SEA. Nous souhaitons cependant limiter les nuisances des réseaux et associer les Collectifs. Le préfet s'est engagé à ne pas recourir à des actions d'expropriations judiciaires. [Mais] si le niveau de bruit est supérieur à 5 décibels, le concessionnaire serait en mesure d'exproprier ! »
La conseillère communiste Anne Joulain, intègre, « Nous sommes opposés à un concessionnaire privé, quand la ligne a un financement public. Ce protocole est utile, mais la composition n'est pas juste en ce qui concerne ses membres avec une délégation privée ! Est-ce que l'on pourrait retravailler cette délibération ? » Le maire esquissa un sourire dédaigneux. C'est regrettable, surtout à l'égard de citoyennes qui ont bien souvent davantage de sagesse, en toutes choses...
Parking de l'espace multimodal de la gare de Poitiers, dédié aux générations futures...
© kritix.com
Puis vint la question récurrente des parkings vides de Poitiers. Vous savez, ceux construits pour les générations futures, dans un quartier de la gare où les incivilités routières n'ont jamais été aussi importantes depuis les dispendieux réaménagements : les entreprises et les poitevins évitent de passer par ces aménagements grotesques où la voiture est bannie ! Que celui qui peut rouler à 30 Kms dans le tunnel poitevin montre sa prouesse : nul ne respecte ces limitations arbitraires ! Les embouteillages sont pires qu'avant...
Les conseillers de Poitiers portèrent leur dévolu sur SIPEA, un énième organisme urbanistique tourné vers les Couronneries, qui ne relèvent pas de l'ANRU.
Le conseiller UMP Stéphane Braconnier souligna la complémentarité des différents bailleurs sociaux sur la commune et mit en garde la majorité contre toute concurrence malsaine entre ces même bailleurs. SIPEA s'est lancé dans le HQE, avec le risque d'une hausse des loyers pour une population précarisée et vulnérable, même si l'intention est d'endiguer l'explosion des charges porté par la privatisation des entreprises productrices d'énergies. Le renchérissement du logement dépend des normes obérant les budgets de tous. Dans ce contexte, Poitiers excelle en matière de parc social urbain, eu égard à ce qui est mené partout en France.
De gauche à droite : l'adjoint au maire Francis Chalard, la 1ère adjointe Christine Sarrazin-Baudoux et le député-maire Alain Claeys.
Conseil municipal du 16 novembre 2009.
© kritix.com
Jean François Macaire souligna la mauvaise gestion de SIPEA qui ne pouvait pas fusionner avec la bonne gestion de Logiparc (Notons que Logiparc est majoritaire dans le parc social urbain de Poitiers). Il dénonça, « le problème d'attractivité : le gouvernement nous pousse à faire des ghettos. Les classes moyennes sont exclues. On a une baisse de la mixité sociale. Il faut un image positive du service publique du logement, compétitif : on est en concurrence sur la qualité, l'attractivité. La baisse des plafonds de ressources : c'est dommage ! Il faut un fichier du logement unique. [...] Les frais de maintenances sont importants, car les logements sont obsolètes. Il faut compter 50 ans pour les murs, 20 ans pour la plomberie. Il faut redonner de l'argent aux actionnaires. » La sociale démocratie de Ségolène Royal le rattrapa... 20h45, fin de la suspension de séance. Le Conseil reprenait... Robert Rochaud parla plomberie et cloisons sèches, tout en rendant hommage à la mémoire d'un acteur important du projet délibéré. Le maire remercia les fonctionnaires, puis fit lever des pénalités de chantiers à l'encontre de responsables peu rigoureux, avec un manque évident de professionnalisme. Le maire voulut que ces peccadilles aillent aux oubliettes, « Tout ça, c'est règlé ! » Sa première adjointe Christine Sarrazin-Baudoux, en charge d'éteindre les incendies de la maison municipale, esquissa un rictus qui lui venait du cœur.
Créature de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers. Novembre 2009.
© kritix.com
C'est alors que la conseillère Éliane Rousseau intervint à l'arraché, « Je demanderai un peu plus de temps ! »
Alain Claeys tonna, « Je reviens à la [délibération 54]. Éliane ! »
La question se porta sur un ancien notable défunt qui bénéficia d'un modeste chemin pour seule mémoire. Les sourires politiciens se répandirent sans crier gare... La conseillère Anne Joulain trouva la transmission de la liste de noms peu démocratique : elle l'avait devant les yeux pour la première fois ! Elle-même enseignant-chercheur en sciences dures, elle s'étonna du peu de place dédiée aux sciences sociales, que certains appellent molles...
Horloge de l'hôtel de Ville de Poitiers, après la séance publique du conseil municipal du 16 novembre 2009.
© kritix.com
21h06, un vœu fut adopté, relatif aux droits de l'enfant et plus particulièrement aux remises en causes gouvernementales du défenseur de l'enfant ; ce médiateur inter-institutionnel. La majorité municipale socialiste manifesta son incompréhension devant la remise en cause de l'indépendance de cette institution.
21h10, Alain Claeys leva son Conseil. 21h12, les élus quittèrent la salle des Échevins. Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2014-...) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2014-...) [externe] Trombinoscope de la municipalité de Poitiers (2008-2014) [pdf] Trombinoscope de la Communauté d'Agglomération de Poitiers (2008-2014) [pdf] |
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