En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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40ème Chronique

Poitiers-sécurité : « Logiparc-SIPEA » a la hache, elle aime

Kritix, le Wednesday 25 November 2009 - 6484 consultations - Commenter la chronique

Entendez-vous la rumeur, de part les tortueux méandres de Poitiers, ce spasme claudiquant d'une belle endormie ? Le conseil municipale de Poitiers du 16 novembre 2009 poursuivait son cours...

Délibération 26 : subvention de 10 000 euros pour une épicerie sociale. Alain Claeys s'épancha sur le déclin d'une capitale régionale en sursis, triste, « Malheureusement nous avons une épicerie sociale en centre-ville ! »
       Délibération 35 : le conseiller Maurice Monange exposa le passage litigieux de la LGV SEA, « C'est un site sensible de la CAP avec ceux de Fontaine-le-Comte et de Vouneuil-sou-Biard. [...] Concernant la rue des Cosses, on a travaillé sur une zone plus large que le tracé strict, à l'occasion d'accords amiables fructueux. Une habitation a été exclue, située à 70 mètres de la tranchée. Le concessionnaire sera choisi l'année prochaine. [...] L'opération a été intégrée à une convention avec l'État. Le préfet a prévu une commission "Engagements de l'État", dans le cadre d'un suivi de ces aménagements sensibles. »

Toits de Poitiers en juillet 2009.
© kritix.com

Le conseiller Robert Rochaud, compléta, « Les élus verts ont toujours été favorables à la LGV SEA. Nous souhaitons cependant limiter les nuisances des réseaux et associer les Collectifs. Le préfet s'est engagé à ne pas recourir à des actions d'expropriations judiciaires. [Mais] si le niveau de bruit est supérieur à 5 décibels, le concessionnaire serait en mesure d'exproprier ! »
       Alain Claeys interjeta, « C'est le préfet qui gèrera le comité de suivi... »
       Maryse Desbourdes s'indigna, « Pourquoi n'en est-il pas de même à Chasseneuil du Poitou ? Qu'en est-il des ententes entre les communes de la CAP ? »
       Le président député-maire répondit selon ce qui l'arrangea, « On est à la mairie de Poitiers : on ne délibère pas en dehors ! » Monsieur Alain Claeys maire, monsieur Alain Claeys président et monsieur Alain Claeys député... sont une et même personne, mais qui selon les séances, habite un nouveau personnage aux prérogatives très circonstanciées... qui selon son bon vouloir se lient ou se délient !
       Maryse Desbourdes tint bon devant une hypocrisie aux manifestations républicaines grossières, « On est à la CAP ! Le cas de la rue des Cosses pose questions ! Cette délibération est différente des autres [en ce qu'elle est un précèdent] pour les petites communes ! Et là, on ne m'écoute pas ! [Alain Claeys discutait en aparté, ignorant volontairement son opposante, NDR] On ne vote pas pour le bien de tout le monde : ce n'est pas bien ! Vous êtes président de la CAP ! » L'ambiguïté des fonctions représentatives perverti gravement la république française...

La conseillère communiste Anne Joulain, intègre, « Nous sommes opposés à un concessionnaire privé, quand la ligne a un financement public. Ce protocole est utile, mais la composition n'est pas juste en ce qui concerne ses membres avec une délégation privée ! Est-ce que l'on pourrait retravailler cette délibération ? » Le maire esquissa un sourire dédaigneux. C'est regrettable, surtout à l'égard de citoyennes qui ont bien souvent davantage de sagesse, en toutes choses...
       Maurice Monange, embarrassé, « Il faudrait voter ce soir ! [Le protocole] est un plus pour les riverains : il y en a d'autres pour le droit au retour ou au départ [des riverains] » L'humour du conseiller vétéran ne fut pas de trop et emporta par ces ultimes paroles, les rires. Puis il ajouta, pour être exhaustif, « L'aménagement est sous la responsabilité du préfet. Le tracé fait 40 mètres de large, puis dans une zone de 400 mètres, des aménagements de loisirs et sportifs seront réalisés. Avec la présence de la CAP, ce sont des engagements forts ! C'est un bon exemple d'une insertion travaillée, étudiée... »
       Le maire passa en force et fit enregistrer par la docilité de ses conseillers, une délibération bien peu solidaire, après le très respectueux « Tout le monde est éclairé ? »

Parking de l'espace multimodal de la gare de Poitiers, dédié aux générations futures...
© kritix.com

Puis vint la question récurrente des parkings vides de Poitiers. Vous savez, ceux construits pour les générations futures, dans un quartier de la gare où les incivilités routières n'ont jamais été aussi importantes depuis les dispendieux réaménagements : les entreprises et les poitevins évitent de passer par ces aménagements grotesques où la voiture est bannie ! Que celui qui peut rouler à 30 Kms dans le tunnel poitevin montre sa prouesse : nul ne respecte ces limitations arbitraires ! Les embouteillages sont pires qu'avant...
       Robert Rochaud, « C'est la première fois que les contribuables vont payer pour la voiture ! Il y a trop de places inoccupées ! Pour améliorer l'attractivité commerciale du centre-ville, il faudrait préférer des incitations pour les transports collectifs... »
       Le conseiller modem Philippe Mahou, « Je suis pour ce principe. Il faudrait la gratuité totale [des parkings] ! »
       Alain Claeys commença à polémiqua avant de s'arrêter net, « Les commerçants ne paieront plus la taxe professionnelle, j'arrête ! »

Les conseillers de Poitiers portèrent leur dévolu sur SIPEA, un énième organisme urbanistique tourné vers les Couronneries, qui ne relèvent pas de l'ANRU.
       L'un des administrateurs de SIPEA, un certain Alain Claeys, « Pour l'avenir, il faudra estimer le nombre de bailleurs sociaux à Poitiers. » Et après avoir exposé l'évolution actionnarial de SIPEA, en réponse à un impérieux besoin en fonds propres, le maire continua, « Voilà comment je vois la situation en tant que maire de cette ville. [...] J'interromps le conseil municipal pour qu'ils s'expriment. » Certains conseillers cumulent en effet des fonctions au sein de bailleurs sociaux... ce qui impose une suspension de séance.
       Robert Rochaud, « [La délibération SIPEA] est importante : on ne peut être que pour ! Logiparc ne participe pas à l'effort municipal. »
       Alain Claeys, « Toi, tu peux parler, Anne ! Tu parlerai quand même de toute façon... »
       Anne Joulain, « [La délibération SIPEA,] c'est l'amélioration du cadre de vie et la baisse des charges ; Patrick Coronas a lu tous les tableaux ! »
       Alain Claeys, narquois, « Vous pouvez lui faire confiance ! On vote... Adopté ! » Le maire souriait après ce formalisme de l'enregistrement...

Le conseiller UMP Stéphane Braconnier souligna la complémentarité des différents bailleurs sociaux sur la commune et mit en garde la majorité contre toute concurrence malsaine entre ces même bailleurs. SIPEA s'est lancé dans le HQE, avec le risque d'une hausse des loyers pour une population précarisée et vulnérable, même si l'intention est d'endiguer l'explosion des charges porté par la privatisation des entreprises productrices d'énergies. Le renchérissement du logement dépend des normes obérant les budgets de tous. Dans ce contexte, Poitiers excelle en matière de parc social urbain, eu égard à ce qui est mené partout en France.
       Devant le bon sens exprimé par l'UMP poitevine, le maire fut enclin à décliner parcimonieusement, « Je vous rejoins sur votre analyse ! » En somme, il y aurait bien un risque réel de bailleurs sociaux doublons, alors que les caisses du trésor municipal sont quasiment vides avec la prochaine disette budgétaire post-électorale du printemps 2010 !

De gauche à droite : l'adjoint au maire Francis Chalard, la 1ère adjointe Christine Sarrazin-Baudoux et le député-maire Alain Claeys. Conseil municipal du 16 novembre 2009.
© kritix.com

Jean François Macaire souligna la mauvaise gestion de SIPEA qui ne pouvait pas fusionner avec la bonne gestion de Logiparc (Notons que Logiparc est majoritaire dans le parc social urbain de Poitiers). Il dénonça, « le problème d'attractivité : le gouvernement nous pousse à faire des ghettos. Les classes moyennes sont exclues. On a une baisse de la mixité sociale. Il faut un image positive du service publique du logement, compétitif : on est en concurrence sur la qualité, l'attractivité. La baisse des plafonds de ressources : c'est dommage ! Il faut un fichier du logement unique. [...] Les frais de maintenances sont importants, car les logements sont obsolètes. Il faut compter 50 ans pour les murs, 20 ans pour la plomberie. Il faut redonner de l'argent aux actionnaires. » La sociale démocratie de Ségolène Royal le rattrapa...
       Alain Claeys ne laissa pas passer sa bonne fortune, « C'est un point de détail dont nous discuterons ! » Dans son cabinet bien sûr... comme il aime à le rappeler à ceux qui seraient un peu léger avec le respect de l'Autorité... enfin, la sienne. L'enjeu de la discussion portait sur près de 3000 familles...
       Le conseiller Bernard Cornu, vertueux, « Je suis heureux de ce que j'entends, concernant les objectifs tant quantitatifs que qualitatifs. Mais aussi sur le PLH et le travail [de la municipalité] avec les bailleurs. » Il défendit une mutualisation des moyens pour atteindre les objectifs stratégiques de SIPEA dans « la cohérence et l'exhaustivité de toutes les questions relatives au protocole d'aides, que nous votons dans cette délibération. » Il faut noter que les procédures diffèrent entre Logiparc et SIPEA.

20h45, fin de la suspension de séance. Le Conseil reprenait... Robert Rochaud parla plomberie et cloisons sèches, tout en rendant hommage à la mémoire d'un acteur important du projet délibéré. Le maire remercia les fonctionnaires, puis fit lever des pénalités de chantiers à l'encontre de responsables peu rigoureux, avec un manque évident de professionnalisme. Le maire voulut que ces peccadilles aillent aux oubliettes, « Tout ça, c'est règlé ! » Sa première adjointe Christine Sarrazin-Baudoux, en charge d'éteindre les incendies de la maison municipale, esquissa un rictus qui lui venait du cœur.

Créature de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers. Novembre 2009.
© kritix.com

C'est alors que la conseillère Éliane Rousseau intervint à l'arraché, « Je demanderai un peu plus de temps ! »
       Alain Claeys, « On la passera en dernier ! » C'est en bons camarades qu'ils se disputèrent le déroulé de la séance... Le conseiller Maurice Monange exposa quelqu'affaires ordinaires, puis le franc-parler d'Éliane Rousseau décontenança les élus, rompant ainsi toutes les bienséances et hypocrisies si communes, « Pour une fois, c'est la ville qui participe moins que Logiparc [à l'augmentation de capital de SIPEA] ! » En effet, Poitiers apporte d'ordinaire une lourde contribution aux fonds propres de SIPEA. Le maire feignit ne pas apprécier, tout sourire, « C'est Éliane ! ». Et tout le monde ria. Derrière l'affable franchise trônait toute la peinture du malaise social poitevin.

Alain Claeys tonna, « Je reviens à la [délibération 54]. Éliane ! »
       Éliane Rousseau, combative, « C'est un dossier qui aurait dû être traité depuis longtemps ! [Le maire leva les yeux au ciel, pensant à son prédécesseur, NDR] J'ai rencontré le maire lors d'une commission. Nous ne sommes pas d'accord : il n'y a que deux femmes dans la liste de la commission pour les noms de rues ! Je voulais la parité ! » Le féminisme se heurta à de viriles réalités, tantôt machistes, tantôt historiques. En tout cas, la rigolade était maîtresse des élus.
       Stéphane Braconnier, « Il convient que les rues portent les noms de ceux qui firent rayonner l'Université. La réalité est purement objective : si au XIXème il y a eu beaucoup d'hommes, le débat est à côté de l'enjeu... »
       Alain Claeys, jurant de la main droite, « J'ai rien dit ! »
       Stéphane Braconnier, « On pourrait choisir un nom parmi les vivants... »
       Philippe Mahou, « En terme d'éthique, c'est embêtant... »

La question se porta sur un ancien notable défunt qui bénéficia d'un modeste chemin pour seule mémoire. Les sourires politiciens se répandirent sans crier gare... La conseillère Anne Joulain trouva la transmission de la liste de noms peu démocratique : elle l'avait devant les yeux pour la première fois ! Elle-même enseignant-chercheur en sciences dures, elle s'étonna du peu de place dédiée aux sciences sociales, que certains appellent molles...
       Robert Rochaud, « Nommer un chemin par le nom d'un ancien adjoint au maire de poitiers et professeur des Universités [est fâcheux] » Une réponse politique sûrement...
       Éliane Rousseau indignée, « C'est l'Université qui a imposé ! »
       Alain Claeys voyant la polémique à ses pieds, s'écria, « NON, Non, non Éliane ! Je veux approfondir [le sujet avec les responsables] de l'Université et nous trouverons [sur le campus] une solution. » Les relations entre la mairie et les instances de l'Université de Poitiers furent en effet souvent orageuses sous les mandatures de Jacques Santrot, ce que Alain Claeys s'emploie à corriger contre vents et marées.

Horloge de l'hôtel de Ville de Poitiers, après la séance publique du conseil municipal du 16 novembre 2009.
© kritix.com

21h06, un vœu fut adopté, relatif aux droits de l'enfant et plus particulièrement aux remises en causes gouvernementales du défenseur de l'enfant ; ce médiateur inter-institutionnel. La majorité municipale socialiste manifesta son incompréhension devant la remise en cause de l'indépendance de cette institution.

21h10, Alain Claeys leva son Conseil.
       Le maire permit alors à des membres de Réseau Éducation Sans Frontières de faire part de leur émoi. Ils dénoncèrent une politique nationale de zèle, obligeant les sans papiers à quitter le territoire français. « Poitiers devient une ville phare dans les expulsions d'étrangers ! »
       Alain Claeys, mortifié, « Dans un parcours universitaire, une exclusion est une chose inacceptable ! »

21h12, les élus quittèrent la salle des Échevins.


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