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14ème Chronique

UMP en apnée !

Kritix, le Monday 25 November 2002 - 4548 consultations - Commenter la chronique

Avant le congrès fondateur du Bourget les conservateurs français cuisinent l'UMP et retiennent leur souffle… Union des Mal Pensants, Union pour la Majorité Présidentielle, Union des Mouvements Populistes… Quelle chaleur dans cette "Maison bleue" préfabriquée ! Chaud devant ! En vérité rien de tout cela semblerait définir une fusion confuse et maladroite ! Jupp'espéré une Union pour un Mouvement Populaire ! Le Premier ministre a souligné le 15 novembre que chacun devait être à sa place: l'ancien Premier ministre RPR à la tête du "combat pour l'union" de la droite et lui-même à la tête du "combat pour l'action". J.P Raffarin a apporté un soutien appuyé à la candidature d'Alain Juppé à la présidence de l'UMP ( fruit de la fusion du RPR, de Démocratie libérale et d'une grande partie de l'UDF ), avant le congrès fondateur du nouveau parti de droite. Mais le maire de Bordeaux est loin de faire l'unanimité dans les rangs de la nouvelle formation. Il a estimé qu'Alain Juppé formait une "bonne équipe" avec les deux autres membres de son "ticket" - le sénateur-maire UMP-DL de Marseille Jean-Claude Gaudin et le député-maire UMP-UDF de Toulouse Philippe Douste-Blazy. "Alain Juppé, c'est l'union. L'UMP c'est l'union. Nous avons besoin de ce message d'union et autant moi je suis engagé dans l'action gouvernementale, autant j'ai besoin qu'Alain Juppé fasse le travail de l'union", a-t-il ajouté. "L'entente entre Juppé et Raffarin, c'est l'alliance de l'union et de l'action." Le Premier ministre a qualifié d'"inexacts" les jugements portés sur sa manière de gouverner, qui ferait de lui un "anti-Juppé" - allusion aux méthodes à l'emporte-pièce de l'ancien chef de gouvernement RPR. "Alain Juppé a des qualités très fortes, il a eu des circonstances qui étaient très spécifiques", a souligné J.P Raffarin. "Cinq ans après, les circonstances sont très différentes. Donc vouloir systématiquement nous comparer, je crois que c'est une erreur." Il n'en a pas moins fait valoir qu'il s'efforçait de comprendre "les grandes exigences du pays" et d'être "attentif aux réactions en profondeur de la société française". "C'est ce qui me rend proche des Français et donc à l'opposé de toute attitude technocratique et donc on va m'enfermer dans ce rôle-là", a-t-il ajouté. Il a jugé le congrès fondateur de l'UMP aussi "historique" que le fut en 1971 pour la gauche le congrès d'Epinay, qui vit la naissance du nouveau Parti socialiste. Il a au passage anticipé sur le vote des adhérents du nouveau parti, qui doivent notamment choisir entre deux noms - l'Union populaire et l'Union pour un mouvement populaire. "L'Union pour un mouvement populaire (...) c'est une vraie union", a-t-il déclaré. A l'UMP et dans son entourage, on affirmait que le Premier ministre n'avait aucunement pu avoir connaissance du résultat du vote des militants, qui sera proclamé au Bourget, et que ce "lapsus" est tout au plus l'expression d'une "préférence personnelle". Lui-même fondateur de l'UMP, il a écarté toute allusion à la possibilité pour lui d'être un futur leader de la droite. "Franchement, j'ai d'autres choses à penser aujourd'hui qu'à une carrière politique à l'UMP ou ailleurs", a-t-il dit. "J'ai une mission, j'anime un gouvernement de mission (...) La situation économique est difficile, il y a un attentisme international réel suite à la situation de l'Irak et donc nous devons faire en sorte qu'on mobilise en permanence l'énergie nationale, qu'on construise l'Union européenne, et ceci m'occupe à 100%."

Le congrès fondateur de l'UMP, qui doit donner naissance au premier parti fusionnant la droite et le centre-droit en France, s'est donc ouvert le 17 novembre au Parc des expositions du Bourget, près de Paris, où les dirigeants de la nouvelle formation attendaient plus de 10.000 militants et adhérents. Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a comparé ce congrès à celui d'Épinay, qui vit la naissance, en 1971, du nouveau Parti socialiste. C'est pourtant un ticket de dirigeants déjà éprouvés qui sera porté à la tête de la nouvelle UMP - l'ancien Premier ministre RPR Alain Juppé en tant que président, le sénateur-maire Démocratie libérale de Marseille Jean-Claude Gaudin en tant que vice- président délégué et le député-maire UDF de Toulouse Philippe Douste-Blazy comme secrétaire général. Les adhérents de l'UMP, qui seraient à ce jour au nombre de 80.000 à 100.000, étaient invités à élire un "triumvirat" à la tête du nouveau parti, à approuver ses statuts et sa charte, à choisir un nouveau nom pour remplacer celui, provisoire, d'Union pour la majorité présidentielle, et un logo. Les opérations de vote se déroulaient dans le vaste hall où se déroule le congrès et où 308 bureaux de vote électronique reliés à internet ( traités instantanément à Glasgow par une entreprise non francophone, pour aux dires des officiels, faire preuve d'impartialité…) avaient été installés. La victoire d'Alain Juppé ne faisait guère de doute, face à quatre autres "tickets" d'inconnus, en dehors du député UMP-RPR Nicolas Dupont-Aignan. "On sera le grain de sel", font savoir les militants qui ne partagent pas le vote Juppé. L'autoritarisme est un reproche qui est souvent fait à Alain Juppé, jusqu'au sein de sa propre famille politique d'origine, bien qu'il se défendre de tout "caporalisme". Le nom "Union pour un mouvement populaire", qui conserve le sigle UMP, a tenu la corde face à l'autre proposition soumise aux adhérents - "Union populaire".

L'ensemble de la droite européenne s'est pressée au Bourget pour porter l'UMP sur les fonts baptismaux, avec le président du gouvernement espagnol José Maria Aznar en vedette américaine. Arrivé à midi en compagnie de Jean-Pierre Raffarin et de son homologue portugais José-Manuel Durao-Barroso, le chef du Parti populaire a été ovationné par les 15.000 militants de l'UMP. Depuis sa réélection triomphale en 2000, José-Maria Aznar fait figure de modèle pour la droite française, incapable depuis 1981 d'aligner deux victoires consécutives. Dans un discours en français, M. Aznar, qui avait été reçu dans la matinée à l'Élysée par Jacques Chirac et à Matignon par Jean-Pierre Raffarin, s'est permis de donner quelques conseils à ses amis français."Un parti qui veut mériter la confiance de la majorité doit remplir au moins trois conditions", a expliqué le chef du gouvernement espagnol. "Il doit être un parti; avoir un projet politique; et doit avoir une équipe capable de réaliser ce projet.""Pas deux, pas trois équipes: une équipe", a ajouté M. Aznar devant Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy, présentés comme des rivaux en puissance pour l'élection présidentielle de 2007.Le Premier ministre espagnol a également invité ses amis français à avoir "un projet politique clair". "Dans ce domaine, nos adversaires socialistes ont quelques difficultés", a-t-il ironisé dans une allusion à la situation des socialistes français et espagnols."Avec ce parti, avec ce projet, avec cette équipe politique, je suis sûr que vous avez de longues années de gouvernement devant vous", a souligné José Maria Aznar. "C'est une bonne nouvelle pour la France, pour l'Espagne et pour toute l'Europe."Avant le discours de M. Aznar, M. Durao-Barroso, qui avait mis fin lors des législatives du 17 mars dernier à sept ans de gouvernement socialiste au Portugal, a lui aussi insisté sur l'importance pour l'Europe de la création de l'UMP. "L'Europe a besoin d'une France qui soit à l'avant-garde de cette construction", a expliqué le Premier ministre portugais dans un français impeccable. Troisième invitée de marque au congrès fondateur de l'UMP, la présidente de la CDU allemande Angela Merkel.

Alain Juppé a finalement été élu président de l'UMP avec 79,42% des suffrages exprimés (37.822 voix), au congrès fondateur de l'UMP au Bourget. Sur 164.500 adhérents, il y a eu 47.621 votants, dont 550 bulletins blancs, ce qui donne une participation de moins de 30% des adhérents revendiqués par la nouvelle formation chiraquienne (28,94%).Le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le député-maire de Toulouse Philippe Douste-Blazy ont été élus, sur le même ticket que le député-maire de Bordeaux, respectivement président délégué et secrétaire général. Nicolas Dupont-Aignan, animateur du mouvement souverainiste Debout la France, a obtenu 14,91% des suffrages (7.099 voix).Rachid Kaci, Brigitte Freytag et Mourad Ghazli, les trois autres candidats, ont respectivement recueilli 3,17% (1.510 voix), 1,7% (808 voix) et 0,8% (382 voix).Les adhérents de l'UMP ont par ailleurs choisi massivement comme nom l'Union pour un Mouvement Populaire (83,73% contre 11,48% à l'Union populaire), et comme logo un fond bicolore bleu et rouge sur lequel se détache en blanc un chêne et les lettres UMP (82,34%).Les votants ont également approuvé à une très large majorité la charte des valeurs de la nouvelle formation, les statuts et le règlement intérieur. De son côté, Jean-Pierre Raffarin s'est félicité de la naissance de la première grande formation de la droite et du centre, l'UMP, en affirmant le caractère essentiel de l'union, "grand espoir des victoires futures"."J'adore les réunions de famille et la famille est aujourd'hui au complet (...) C'est un jour de fête, la fête de l'union", a lancé le Premier ministre lors du congrès fondateur de l'UMP au Bourget, peu avant la proclamation de la victoire d'Alain Juppé dans la course à la présidence du parti."Nous n'oublierons jamais nos années de division, source de nos échecs (...) Il suffit de regarder nos voisins de la gauche. La division est chez eux, laissons la leur. Les socialistes ont été victimes de l'arithmétique politique. L'addition des divisions, c'est la multiplication des échecs, les ambitions plurielles font les échecs singuliers", a souligné M. Raffarin, lui même issu de la famille libérale. S'adressant aux "compagnons de l'union", à la "droite de mai", il leur a proposé une "alliance de l'union et de l'action". "Je suis venu vous dire aujourd'hui, du plus profond de mon cœur : j'ai besoin de vous, de votre force, de votre enthousiasme, de votre confiance"."Pour l'union, pour la République et pour la France", s'est-il enflammé, en concluant un long discours dans lequel il a largement repris les grandes lignes de l'action de son gouvernement et mis l'accent sur la dimension européenne de sa politique.

Jacques Chirac a salué la création de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) comme "un grand moment de notre histoire politique" et a invité la droite unie à aider le gouvernement dans "son exigeante mission". "Nous vivons aujourd'hui un grand moment de notre histoire politique", déclare le chef de l'Etat dans un message lu par Alain Juppé lors du congrès fondateur. "Créer un mouvement destiné à rassembler une majorité de femmes et d'hommes, c'est réaliser, enfin, un rêve esquissé au lendemain de la deuxième guerre mondiale", souligne-t-il. "C'est faire vivre la démocratie. C'est répondre aux attentes des Français. C'est affirmer et défendre des valeurs. C'est lancer un message d'espérance", ajoute-t-il. "Jamais, en France, nous n'étions parvenus à mettre fin à la dispersion de nos forces. Jamais nous n'avions su mettre au service de l'action un tel regroupement d'énergies et de talents", se réjouit le président de la République, dont l'épouse, Bernadette, était présente au congrès du Bourget. Pour Jacques Chirac, "l'Union pour un mouvement populaire est prête, avec vous tous, et grâce à vous tous, à jouer pleinement le rôle qui doit être le sien: fédérer les convictions, les talents, les dynamismes au service des valeurs humanistes qui donnent sens à notre combat". "Rassembler le plus grand nombre autour d'un projet de solidarité, de liberté et de proximité", poursuit-il. Il lui assigne pour objectif d'"aider, avec loyauté, audace et imagination le gouvernement que conduit Jean-Pierre Raffarin à remplir son exigeante mission". Évoquant les élections législatives de juin dernier, qui sont à l'origine de la formation de l'ex-Union pour la majorité présidentielle, Jacques Chirac a salué le combat de l'Union. "Des femmes et des hommes, candidats, militants, sympathisants, se sont battus ensemble et ont gagné ensemble, en partageant une même volonté, une même ambition, un même rêve: faire progresser la France sur la voie de l'équité, de la justice, de la solidarité, de la proximité", déclare-t-il avec lyrisme. "Faire gagner la France en conduisant avec courage et pragmatisme les réformes nécessaires. Conforter l'influence de la France dans une Europe rénovée. Faire entendre la voix de la France dans le monde au service de la paix, de la fraternité et de la compréhension entre les peuples et les cultures. Voilà le rêve qui vous habite, voilà la feuille de route de l'Union". Jacques Chirac a souhaité que l'Union pour un mouvement populaire soit "en prise directe sur les évolutions de notre société et les aspirations des Français". "Un mouvement moderne, ouvert, divers, respectueux des sensibilités et des cultures qu'il rassemble", souligne-t-il. Le chef de l'État fixe également à l'UMP les objectifs suivants: rendre à l'État toute son autorité, faire vivre une vraie démocratie de proximité, retrouver la compétitivité française, réhabiliter le travail, combattre les inégalités, les injustices, combattre les forces de haine et de rejet de l'autre, "parce que la politique est d'abord une éthique". Jacques Chirac a exprimé sa "confiance" et ses "vœux de réussite" à Alain Juppé, élu président de l'UMP avec près de 80% des voix, et à ses adjoints Jean-Claude Gaudin et Philippe Douste-Blazy. Il souhaite que l'UMP devienne "l'un des acteurs majeurs de la vie démocratique française et internationale, à l'égal des grands partis qui pèsent de toute leur influence sur la politique menée en Europe, outre-Atlantique et dans le monde". L'euphorie était de mise pour oublier un temps, les augmentations désastreuses des déficits publiques, causés pour partie par la fameuse mission de ce mirifique gouvernement…


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