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27ème Chronique

J-26 : Gisèle Jean, l'intransigeante

Kritix, le Tuesday 16 February 2010 - 5612 consultations - Commenter la chronique

Citoyens, entendez fleurir les sectarismes ! Il se trouve que l'intransigeante tête de liste du Front de Gauche de Poitou-Charentes, la citoyenne Gisèle Jean, fait un déni de pluralisme ! Madame la candidate considère que le Centre français n'a pas de réalité en tant que parti.
       Gisèle Jean afficha sa radicalité sous l'œil rieur du journaliste de France 3 Poitou-Charentes Florian Ringuedé, le 14 février 2010 au soir... Il s'agissait d'un dialogue de sourds où les têtes de listes Françoise Coutant, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, Pascal Monier et Gisèle Jean, prêchèrent pour les convertis ! Le journaliste les laissa se révéler...

La candidate Gisèle Jean a prévenu avec virulence que jamais le Front de gauche ne participerait à une majorité comprenant le Modem. Voilà la présidente de région Ségolène Royal prévenue. Ce qui ne l'étonne plus ; tant il lui paraît impérieux de reconstruire une France rompue aux velléités politiciennes, où le sens de l'intérêt général ne préoccupe plus guère les adeptes du squat de la Maison France. À force de mener des politiques de boutiquiers, d'entretenir avec zèle les querelles de chapelle et les clientélismes, le poujadisme gouverne trop souvent un personnel politique apathique.

Pour le Front de gauche, le Modem serait une excavation de la Droite ; au mieux du Centre droit... Pour le Front de gauche, le gouvernement de France ne doit pas se faire dans la concorde nationale, mais contre la moitié des français : c'est à dire contre la droite républicaine. Cette radicalité montre à elle seule une volonté affirmée d'élever les citoyens les uns contre les autres ; de rompre ce qu'il peut rester de paix civile. Voici ici déduit le vœu de gouvernance façon Front de Gauche.

Gisèle JEAN, tête de liste du Front de Gauche aux régionales 2010 en Poitou-Charentes.
© kritix.com

Qu'il est triste de voir les grands prêtres de l'Humanisme semer la discorde, le manichéisme, le déni de l'esprit critique. Encore une gauche oublieuse de Karl Marx, on va finir par s'y habituer... Avec le secours de Friedrich Engels, « Barbe rouge » avait su en effet tracer les démonstrations, placer l'intelligence critique en bonne place, situer son œuvre dans le temps long de l'Histoire et non dans les idiomes pulsionnels propres aux atavismes — ces cohortes où l'ignorance est en bonne place.

La mise en pratique de théories politiques nécessite un lent processus de pédagogie et de concorde nationale. Lutter contre l'Injustice n'est pas prodiguer le rejet de l'autre. Aller vers son contradicteur, c'est équilibrer les apports de chacune des parties au débat. La République française devrait être un peu de tout cela. La gauche française républicaine ne doit pas nier l'existence de l'autre ; ne doit pas nier, ni la tolérance, ni le respect politique des républicains qui pensent autrement. À défaut, l'usurpation du nom se révèlera aux électeurs.

Gisèle Jean va à ses dépens servir le bipartisme en permettant au manichéisme politique de montrer les alternatives idéologiques comme destructrices. Convaincre un électorat de la pertinence d'un projet politique, c'est démontrer que tous les républicains ont intérêt à construire ensemble. Alors, que ceux qui prétendent gouverner ne jètent plus l'anathème !


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