À travers le temps, le ciel et la terre , les écologistes arrivent dans le glorieux sillage des Européennes 2009 et du film de Yann Arthus Bertrand. Cette campagne a fière allure avec son côté très tendance. C'est le monde des bons sentiments contre l'onde de marécageux archaïques.
Ode au paradis perdu et à l'élan du politiquement correct. Tout fleure bon l'humanisme et pourtant... Derrière Home et son éloge flatteur des grandes Causes associatives, se placent les gros pollueurs en mal d'image. Et c'est bien ces mécénats qui posent problème : une sorte d'argent sale des bonnes consciences !

Françoise COUTANT, adjointe au maire d'Angoulème et tête de liste "Les Verts" aux Régionales 2010 en Poitou-Charentes.
© kritix.com
Regardez à droite, regardez à gauche, le développement durable ne dure que le temps d'un slogan et puis une fois le spectacle rendu, chacun vaque à ses occupations, ce quotidien, cette condition aliénante pour tous. Trouver la solution dans le sentimentalisme, est chose assez proche du fanatisme : ce que l'ultra-libéralisme commercialise à l'envie. C'est la ronde des petits riens qui nous endorment.
La solution écologique n'est pas univoque, mais globalisée dans ce qu'elle prétend combattre ; avec cette illusion atrophiée d'être en dehors d'une économie globalisée. Vouloir financiariser l'écologie, c'est comme déguiser la grande faucheuse et les terreurs de l'an mille... En attendant, c'est du grand spectacle et la ronde politique joue la partie, avant le déluge.
Pour s'inscrire, cliquez-ici.
Mot de passe oublié ?