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4ème Chronique

Bush, chef fréroriste !

Kritix, le Monday 10 February 2003 - 3708 consultations - Commenter la chronique

Richard Nelson, qui, à l'âge de 20 ans, avait été le plus jeune membre de l'équipe à bord de l'Enola Gay qui avait lâché la première bombe atomique (Pour tester les nouvelles technologies ?) sur Hiroshima le 6 août 1945, est mort à l'âge de 77 ans, ont annoncé ses amis le 7 février. Nelson est décédé des suites d'un emphysème à Riverside, la ville où il résidait, à une centaine de kilomètres de Los Angeles. Il reste trois survivants sur les 12 que comptait l'équipage de l'Enola Gay : le pilote, le général de brigade en retraite Paul Tibbets Jr.; le navigateur Theodore "Dutch" VanKirk et le bombardier Morris Jeppson. Une guerre chasse l'autre et les méthodes barbares stigmatisent un peu plus l'Humanité, au nom de la paix. C'est le gendarme du Monde qui le dit. Thank you Uncle Bush ! Game over... sur sa console, la sanguinaire "white house" de Bush et ses acolytes terrorise le monde avec le tact du meilleur vrai fréroriste et faucon Rumsfeld... Vous savez celui qui fait la guerre avec un missel et la paix avec les B-52, ces bombardiers aux ogives nucléaires qui ont si bien sculpté l'Afghanistan... Great Art ! Les bouddhas, c'était pour les Talibans... les Talibans c'est pour Bush le Ricain, qui retourne sur sa X-box, celle de son autre intime et fréroriste Bill Gates, sauvé lui par le texan de ses problèmes de justice dus à la position monopolistique de "Windows" !

Donc les Talibans de Bush sont cuisinés par ses services sur une base US mais dans les contrées cubaines... là où l'embargo US s'amuse des outrages fait aux populations civiles avec toute la débilité d'un alibi, tellement idéologique, tellement injustifiable, la guerre froide aujourd'hui décongelée ! Donald...Rumsfeld, quelle ardeur...on n'est jamais aussi bien servit que par soi-même... Donald, tu dégoûtes tout Hollywood, Richard Gere en tête qui souhaite que Chirac tienne bon...

Cinq des 625 détenus du centre américain de Guantanamo Bay à Cuba ont tenté de mettre fin à leurs jours au cours des trois dernières semaines, dixit le Pentagone au 7 février 2003. Cette nouvelle série de tentatives de suicide a commencé le 16 janvier avec une tentative de pendaison, a indiqué une porte-parole du Pentagone. Le détenu reste hospitalisé dans un état grave mais stable. Le nombre de tentatives de suicide pour l'année 2002 s'est élevé à dix. Les "combattants illégaux" comme les appellent les USA - notamment des membres soupçonnés d'appartenir au réseau Al Qaïda capturés lors de la guerre en Afghanistan contre les Taliban - sont regroupés dans un centre de détention de haute sécurité à la base navale de Guantanamo Bay depuis janvier 2002. Le détenus sont maintenus en détention et interrogés sans avoir été inculpés et sans avoir le droit de contacter un avocat. (ce qui est contraire au droit international: Bush semble s'arroger le titre de gouverneur du monde, à défaut d'être toujours celui du Texas...) Le personnel de sécurité de Guantanamo Bay et des experts psychiatriques prennent le phénomène très au sérieux et travaillent à prévenir d'autres éventuelles tentatives.

Au lendemain de l'exposé du secrétaire d'Etat américain Colin Powell, le ministre français des Affaires étrangères a réaffirmé que, pour Paris, le temps d'une deuxième résolution sur l'Irak n'était pas encore venu mais que la France n'excluait aucune option en cas d'impasse du travail des inspecteurs sur le terrain. Entre haussements d'épaules et hochements de tête, la communauté internationale a donc accueilli diversement, le 6 février dernier, l'exposé de Colin Powell devant le Conseil de sécurité de l'Onu sur les "preuves", disons les soupçons dits irréfutables (rires), démontrant selon lui que l'Irak détient des armes de destruction massive. Pour certains gouvernements, parmi lesquels figurent les plus proches alliés militaires des Etats-Unis, les photographies satellites et les enregistrements de conversations entre responsables irakiens présentés par le secrétaire d'Etat américain prouvent de manière convaincante que l'Irak représente une menace. La propagande de Bush détourne le travail des services secrets US qui commencent à être très susceptibles et menacent de faire certaines révélations... T.Blair en fait actuellement les frais en Angleterre, après avoir produit de fausses preuves pour inviter la communauté internationale: le problème est que le ridicule ne tue pas... (cf. newsletter n°51 du 10 février 2003). Mais pour d'autres, hostiles à toute intervention militaire contre Bagdad, ces révélations appellent surtout une intensification des inspections de l'Onu sur le terrain. Premier concerné, l'Irak a accusé les Etats-Unis d'avoir forgé de toutes pièces les documents présentés par Powell, les qualifiant de tentative délibérée de fragiliser la mission des inspecteurs en armement visant à fournir un prétexte à une intervention militaire. Le ministre de l'Information, plus haut responsable irakien à avoir réagi jusqu'ici à l'exposé de Powell, a jugé "sans fondement" les allégations américaines. "Elles n'apportent rien de neuf par rapport aux précédents rapports de la CIA", a déclaré Mohammed Saïd al Sahaf à l'agence de presse officielle INA, ajoutant que l'Irak répondrait officiellement jeudi aux accusations américaines dans une lettre de son ministre des Affaires étrangères Naji Sabri au secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan. Le général Amir al Saadi, conseiller scientifique du président irakien Saddam Hussein, a évoqué un "spectacle typiquement américain, avec cascades et autres effets spéciaux", et "destiné principalement à l'opinion publique et aux gens mal informés, afin de les influencer et de les convaincre de commettre une agression contre l'Irak. L'ambassadeur de l'Irak à l'Onu a accusé pour sa part les Etats-Unis d'avoir fabriqué les preuves présentées par Powell aux 15 membres du Conseil de sécurité. Mohammed Aldouri a estimé que l'exposé américain visait à fournir à Washington un prétexte pour faire la guerre à son pays.

"Les programmes de fabrication d'armes de destruction massive ne sont pas, contrairement à des cachets d'aspirine, faciles à dissimuler. (...) De telles choses ne peuvent être dissimulées. Les inspecteurs ont parcouru l'Irak en tous sens et n'ont rien trouvé (...)", a-t-il argué. La Chine, premier pays a réagir au discours de Powell devant les 15 membres du Conseil, a estimé que les éléments fournis par Powell rendaient d'autant plus importante la mission des inspecteurs en armement de l'Onu. "Nous devons respecter les points de vue des deux agences (d'inspection des Nations unies) et soutenir la poursuite de leur travail", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Tang Jiaxuan, ajoutant que l'Unmovic et l'AIEA "travaillent très dur et pensent qu'elles ne sont pas encore en mesure de tirer des conclusions". Des experts en armement de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection et de l'Agence internationale de l'énergie atomique sont actuellement en Irak pour vérifier que ce dernier ne détient pas d'armes de destruction massive. La Russie, elle aussi membre permanent du Conseil de sécurité, a estimé que les "preuves" à charge contre l'Irak devaient à présent être vérifiées par les inspecteurs de l'Onu sur le terrain. "Ces informations (...) exigent d'être étudiées de manière très sérieuse et exhaustive", a déclaré son ministre des Affaires étrangères, Igor Ivanov. La France et l'Allemagne, fers de lance en Europe de l'opposition à toute intervention en Irak, ont réaffirmé leur désir de voir la crise irakienne réglée de manière pacifique. Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a appelé l'ONU à choisir la voie du "désarmement par la paix" via un renforcement des inspections, mais a reconnu qu'un recours à la force contre Bagdad pourrait être envisagé en cas d'échec de la résolution 1441. "L'usage de la force ne peut constituer qu'un dernier recours. Pourquoi aller à la guerre s'il existe encore un espace non utilisé dans la résolution 1441 ? Nous devons donc franchir une nouvelle étape et renforcer encore les inspections", a-t-il déclaré, reconnaissant qu'il y avait dans le discours de Powell "des informations, des indices, des questions qui méritent d'être approfondies".

Pour le chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer, "à de nombreuses reprises, l'Irak a violé ses obligations telles qu'elles sont définies dans les résolutions du Conseil de sécurité (...). Nous devons continuer à rechercher une solution pacifique à la crise." L'Allemagne préside ce mois-ci le Conseil de sécurité. Israël et le Canada ont jugé pour leur part convaincants les arguments de Powell. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Benjamin Netanyahu, a estimé que l'exposé du secrétaire d'Etat américain contenait des preuves irréfutables de la fabrication par l'Irak d'armes de destruction massive. "(Powell) a exposé au grand jour la véritable nature du régime du (président irakien Saddam Hussein) (...) et démontré la grande menace que représente ce régime pour la région et pour le monde entier", a-t-il déclaré aux journalistes. L'Etat hébreu a fait savoir qu'il soutiendrait Washington, son principal allié, dans le cas d'une action militaire américaine contre le régime de Bagdad. A Ottawa, le gouvernement canadien a jugé "troublant et convaincant" l'exposé de Colin Powell mais a souligné que rien ne justifiait une intervention militaire dans l'immédiat. En Europe, dix pays de l'Est ont estimé que les Etats-Unis venaient de montrer à l'ONU qu'elle devait agir pour débarrasser le monde des armes de destruction massive de l'Irak. Dans un communiqué commun, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Croatie, la Macédoine et l'Albanie estiment que "le danger clair et présent posé par le régime de Saddam Hussein appelle une riposte unie de la part de la communauté des démocraties". Les poltrons européens montrent comment la lacheté fait bonne figure quand leurs intérêts particuliers ne sont pas altérés ! Pour la ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana de Palacio, "le régime de Saddam Hussein doit comprendre que s'il ne respecte pas ses obligations, il devra affronter les 'graves conséquences évoquées par la résolution 1441. Mais il en assumera l'entière responsabilité." Seul Etat arabe siégeant actuellement au Conseil de sécurité, la Syrie a déclaré pour sa part par la voix de son ambassadeur à l'ONU, Mikhail Wehbe, qu'il fallait "tous collaborer en vue de la paix parce que nous sommes capables d'obtenir la paix si nous nous armons de bonne volonté, de détermination et de volonté politique". Les opinions publiques font aujourd'hui trembler les chefs, et l'impopularité guette tout chef voulant passer outre la légitimité de l'institution de l'ONU... Dans moins de deux ans le compère Bush devra se représenter devant les électeurs US...

Et tout cela se trame tandis que des bombardiers américano-britanniques bombardent depuis plus d'un an les zones d'exclusions aériennes en Irak, et ce malgré l'ONU qui n'a jamais reconnu ce droit unilatéral américain d'exclusion aérienne sous prétexte d'embargo: toute violation de souveraineté nationale est permise au mépris du vœu de la communauté internationale... La démocratie US ne veut pas d'une démocratie irakienne: Bush père ayant collaborer avec Saddam Hussein pour exterminer en 1991 l'opposition à l'actuel régime de Bagdad !


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