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4ème Chronique
Bolivie : Morales de l'histoire, Evo Maria !
Kritix, le Monday 22 October 2007 -
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Juan Evo Morales, président de Bolivie depuis le 22 janvier 2006
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Le 21 janvier 2007, après de longues périodes de confiscation des richesses nationales, un pauvre parmi les pauvres accède à la magistrature suprême. On l'acclame telle la Providence au sein des vestiges pré-incas de Tiwanaku.
Drapeau bolivien
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Issu de la paysannerie Evo morales fera de courtes études: les faibles ressources familiales l'imposeront. Ses racines andines le construiront, en plaçant sa détermination sous l'égide du socialisme bolivien. Cette posture prit son élan suite aux exactions du régime bolivien à l'encontre des minorités autochtones, privées des ressources naturelles du sol bolivien. Ancien chef des planteurs de Coca, victimes du libéralisme US, Evo Morales ne cessera jamais de défendre la moitié indigène de la population bolivienne contre les excès des intérêts économiques US. Cet activisme syndical lui permettra finalement l'accession à la présidence bolivienne. A l'épreuve du pouvoir, Evo Morales doit faire face aux revendications autonomistes des territoires disposant des hydrocarbures et minerais, faire face à l'impatience des plus démunis qui trouvent les réformes sociales trop lentes. Le président élabore une stratégie à rebours de la globalisation économique.
Le 29 avril 2006, Evo Morales paraphe aux côtés du Vénézuela et de Cuba un traité commercial des peuples, conforme aux réformes socialistes amérindiennes et en opposition frontale avec la zone de libre échange des Amériques ou ZLEA pro USA.
Amériques
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Voici comment Evo Morales garde une popularité durable dans une Bolivie exsangue qui se remet peu à eu des pillages anglo-saxons répondant des logiques de l'économie dite "libérale". Evo Morales remet aussi en cause le bien-fondé de la localisation du siège de l'ONU et provoque les USA en signant des alliances avec le pays dissident qu'est l'Iran. Dans la logique d' Evo Morales, rien ne doit renforcer la suprématie des intérêts US dans le Monde. Globalisation: le Politique remet au pas la toute puissance libérale de l'économie mondiale! Des rumeurs courent que cette radicalisation bolivienne couta en 2007 à Evo Morales le prix Nobel de la paix: sa politique de pacification, réconciliation nationale s'est vue obscurcie par sa politique de désordre internationale: très peu du goût du jury du Nobel qui décerne un prix pour l'ensemble d'une oeuvre et non d'une partie... Laquelle des deux parties en portera le plus ombrage? |
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