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8ème Chronique

Lula intronisa Dilma de Brasilia

Kritix, le Wednesday 3 November 2010 - 3435 consultations - Commenter la chronique

L'Amérique latine n'en finit pas d'exceller. Longtemps absente du barnum mondial, chacune des nations de cet hémisphère sud chemina, affranchie. Affranchie de l'impérialisme ultra-libéral, affranchie des rapaces de Chicago. Le Corcovado s'est choisi pour présidente Dilma Rousseff.

« Qui veut la paix, prépare la guerre »

Le président Luiz Inácio Lula da Silva fit du Brésil une puissance courtisée du concert des nations. Et avec la manière... Il remboursa la dette. Il redistribua la manne des matières premières. Il donna un accès à la santé aux plus démunis. Il reconstruisit les grandes infrastructures nationales. Il reconstitua une armée. En huit ans seulement, le Brésil s'est donné les moyens d'être un pays moderne et attractif. Ces réformes et bien d'autres, redonnèrent toute l'estime de soi à un peuple désormais uni.

Allant que la plupart des élites des pays en voie de développement ne prodiguent pas. À la différence des laquais Washingtoniens, l'ouvrier Lula mit au pas le cartel ultra libéral. Cartel affairiste qui aujourd'hui contribue, comme il se doit, au partage des richesses. Le président Lula n'a certes pas éradiqué la pauvreté du Brésil, mais il a initié les indispensables réformes qui réduiront les écarts de richesses ; réformes qui donneront aux "sans terres" le droit à la terre.

De l'espoir à la réalité

La présidente Dilma Vana Rousseff a la confiance du président Lula. Elle mettra en œuvre les réformes de Luiz Inácio Lula da Silva et saura mettre au pas les archaïsmes des milieux affairistes de São Paulo. Au Brésil, le politique recouvre toute sa souveraineté malgré les coups bas de Washington et du FMI. Le peuple ne s'y est pas trompé : Lula fut un grand président, celui qui rendit à sa nation une cohésion mise à mal par l'ultra libéralisme et la charité de la Maison blanche.

Aujourd'hui, le Brésil est une puissance incontestée. Ce pays est une terre de croissance, convoitée par les vautours boursiers qui n'en finissent pas de saliver. Chacals hier, vautours toujours... Le peuple brésilien est désormais bien armé pour lutter contre le contexte putride de l'ultra-libéralisme.

Luiz Inácio Lula da Silva, la florescence des droits de l'Homme rendue aux sans grades

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et la présidente brésilienne Dilma Vana Rousseff qui lui succèdera le 1er janvier 2011.
© kritix.com

Si le président Lula déconcerta par son multilatéralisme militant — Raison d'État au service de l'émancipation des peuples — il démontra par ses choix de patience, les vertus pacificatrices des échanges commerciaux. Par ses alliances, le Brésil s'est ainsi prémuni contre tout délire sécuritaire de l'OTAN. L'allégeance à l'impérialisme ultra-libéral n'est pas la tasse de café de Luiz Inácio Lula da Silva.

Lequel agace les tenants des bourses à la mode anglo-saxonne... Le président Lula est de ceux qui conçoivent que les bons comptes font les bons amis. Cette vertu, il l'essaime partout. Et laisse aux cyniques le soin de se mettre en lumière. À l'ombre des cyclopes, le président Lula a tenu bon, tenace et a mené son peuple là où il pouvait aller. Les brésiliens sont désormais un grand peuple de l'auto-détermination. Un Brésil qui saura s'attendrir, le moment venu, sur les ruines du monde d'hier : la vulgate atlantiste et nord-américaine... Un ordre chasse l'autre... Cela n'est pas nouveau et arrivera... très bientôt.

Dilma Vana Rousseff, l'impossible n'est pas impossible

La constitution brésilienne se rappela au président Lula et le titan Lula donna à son peuple Dilma de Brasilia. Première femme présidente du Brésil, Dilma à surtout l'entière confiance du président Lula pour mener à bien toutes les réformes. L'intérêt général, la cohésion nationale, le Brésil-puissance est, pour la lignée Lula, l'école d'une justice sociale éclairée. Tous ceux qui voudront le bien du peuple brésilien seront les amis du Brésil. Voilà qui devrait toujours animer le gouvernement des nations... Des élites sur lesquelles le pouvoir de l'argent n'a que peu de prise. À tous ceux qui ricanaient, au FMI, des innovations politiques de Lula : pieds nus, faites acte de contrition, courbez l'échine, sur la place souillée du Capitole atlantiste ! Pour le Brésil et pour le Monde, Président Lula, merci !


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