Ciconia ciconia et cancrelat
France, qu'as-tu fait de ton agriculture ?
Agonie des producteurs de lait : femmes et enfants sur le pavé de Poitiers
RFF interprète le « chantage par la menace » du gouvernement Fillon
LGV : Ségolène Royal résiste au désengagement de l'État
ZTE : Raffarin, le petit père de la Vienne
Hypers goinfres : les fossoyeurs de l'agriculture française
LGV Sud Atlantique : Conseils express en Vienne
Valéo : les présidents Sarkozy et Claeys snobent la présidente Ségolène Royal
Gangrène française : ces cumuls de mandats locaux et nationaux qui font des euros !
Là et si c'était mal ? "Belle Laïcité" sois-tu !
Poitiers la Rose, sous le canon "Raffarin-Schröder" !
France des Communautarismes n'est pas !
Intempérie toute matignonesque !
Raffarin décentralisé ?
Gard au déluge ! Sinon...
|
3ème Chronique
Intempérie toute matignonesque !
Kritix, le Tuesday 7 January 2003 -
6503 consultations -
Commenter la chronique
Peuple français roulé dans la Raffarine très communicative ? Comme la tradition le veut, le gouvernement a pris le 3 janvier dernier, le petit-déjeuner du nouvel an au ministère de l'Intérieur, avant de présenter ses voeux à Jacques Chirac (cette clé de voûte de la droite française... après lui le chaos...à droite ?) et de tenir son premier conseil des ministres de l'année. Les ministres et secrétaires d'Etat sont sortis en petits groupes de la place Beauvau pour gagner à pied l'Elysée tout proche, où le chef de l'Etat venait de présider la cérémonie de salut au drapeau au son de la fanfare de la Garde républicaine, pour la huitième fois depuis sa première élection en 1995. En première ligne, Jean-Pierre Raffarin était entouré par deux de ses ministres régaliens, Nicolas Sarkozy (Intérieur) et Dominique Perben (Justice). Le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, était absent: il devait gagner la Côte d'Ivoire où la situation s'est de nouveau tendue. Le Premier ministre s'est borné à souhaiter en cette année 2003 "voir souvent" les journalistes "de bonne humeur". La ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot, vêtu d'un manteau noir au col de fourrure, a pour sa part fait écho à l'actualité en appelant de ses voeux "le moins de marées noires possibles", alors que les côtes françaises sont à leur tour souillées par le fioul du Prestige. Le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, a déclaré que les ministres allaient souhaiter "une bonne année" à Jacques Chirac, "parce qu'on a beaucoup de travail cette année". Lors de ses voeux aux Français, le 31 décembre, le président de la République s'est prononcé pour "une année d'action résolue et équitable". D'autres membres du gouvernement ont également précisé qu'ils souhaiteraient "une bonne santé" à Jacques Chirac, âgé de 70 ans. "Je vais lui souhaiter une excellente santé et de continuer à mettre en oeuvre son programme avec autant de sérénité que ces derniers mois", a ainsi déclaré François Fillon, ministre des Affaires sociales et du Travail, qui devra s'atteler cette année à la difficile réforme des retraites. "Le petit-déjeuner était excellent, maintenant le plat de résistance commence", a résumé avec humour Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer. Ça travaile pas mal, ça travaille, ça travaille aussi ! J.Chirac a invité le gouvernement à "rendre à tous les Français leur espérance dans la République" en poursuivant en 2003 une politique de réformes "solidaire" et "équitable". "Il vous appartient de rendre à tous les Français leur espérance dans la République", a-t-il déclaré à l'occasion de la traditionnelle cérémonie des voeux du gouvernement au chef de l'Etat, à l'Elysée. Pour le lancement du premier cycle de voeux du quinquennat, J.Chirac a souligné que "les attentes des Français" demeuraient "immenses", six mois après l'entrée en fonction du gouvernement. "Il reste devant nous beaucoup de choses à faire, sans lesquelles rien de ce qui a été entrepris ne serait durable", a souligné le chef de l'Etat, dont les propos étaient rapportés par sa porte-parole Catherine Colonna. "Par votre action, il vous incombe de démontrer aux Français qu'ils sont entendus et compris par le gouvernement", a-t-il poursuivi. "Quelles que soient leur situation et leur place dans la société, il est essentiel qu'ils puissent constater une amélioration réelle de leurs conditions de vie, qu'il s'agisse de la sécurité, de l'emploi, de l'école, du logement ou de l'accès aux soins", a ajouté J.Chirac. Dans ses voeux aux Français, le 31 décembre, il avait souhaité que 2003 soit "une année d'action résolue et équitable", sous le signe du "pacte français" ainsi défini: "primauté de l'intérêt collectif, responsabilité, équité". Il a fait écho vendredi à ces exhortations, insistant de nouveau auprès des membres du gouvernement sur la nécessaire "équité" qui doit guider, à ses yeux, leur politique de "réformes indispensables". "La France a besoin d'une action résolue, celle que vous conduisez depuis que vous êtes en mission pour la servir", a-t-il dit. J.Chirac a indiqué que "rétablir l'autorité, faire reculer l'insécurité, alléger l'impôt, libérer les énergies, encourager l'entreprise, soutenir la création d'emplois et faire progresser le pouvoir d'achat, notamment celui des Français les plus défavorisés, était le socle sur lequel le gouvernement va devoir construire en 2003, poursuivant et amplifiant son action de réforme". Il a notamment souhaité que le gouvernement reste mobilisé pour la mise en oeuvre des "trois grands chantiers" du quinquennat: lutte contre l'insécurité routière, lutte contre le cancer, insertion des handicapés. "En étant efficaces, mus par un esprit de justice et d'équité, fermes dans la volonté de faire respecter les règles de la vie en société, mais aussi ouverts au dialogue et attentifs aux interrogations qui s'expriment, vous conforterez le pacte français", a estimé le président de la République. Pour J.Chirac, "il appartiendra au gouvernement de rechercher en permanence le juste équilibre entre l'intérêt général et la place à donner à chacun et à ses attentes". "A condition d'aborder lucidement nos problèmes, notre pays est parfaitement capable de surmonter les obstacles", a assuré le chef de l'Etat, alors que 2003 commence dans un climat économique morose. "Les efforts nécessaires sont d'autant plus à notre portée qu'ils seront équitablement partagés. Cet impératif de solidarité et de justice entre les Français, dont je suis le garant, devra continuer à guider votre action", a-t-il répété. Avant d'ajouter: "Il faut avancer en assumant pleinement notre responsabilité vis-à-vis des Français avec le souci d'expliquer, de dialoguer, de convaincre" (Aaaah ! ces phrases creuses qui en disent long sur les doutes qui les animent, pourvu que la démagogie tienne bon !). Dans ses voeux au chef de l'Etat, J.P.Raffarin a promis "une année active et équitable", marquée par un "humanisme en action". Quel talent, ce publicitaire ! Le Premier ministre a estimé que le gouvernement s'était mobilisé en 2002 sur "les premières urgences": rétablissement de l'autorité républicaine et de la confiance en matière politique, économique et sociale. "Cette mobilisation a permis de créer les conditions pour que 2003 soit une année active et équitable, une année de l'humanisme en action", a-t-il dit. "Comme vous l'avez souhaité, après l'année du débat vient l'année de l'action. Notre action sera marquée par l'esprit de mission auquel vous nous appelez. Nous serons fidèles au pacte français qui vous lie avec confiance au pays", a-t-il assuré. La position du missionnaire, il aime çà ! Que nos saints patrons le recueille ! Mais les cieux s’assombrirent ! A peine la décrue amorcée dans le grand-ouest, de fortes chutes de neige ont marqué le 4 janvier de cette nouvelle année, l'offensive de l'hiver en France et perturbé le trafic aérien et routier sur Paris et la moitié nord du pays. De nombreux vols attendus à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, près de la capitale, ont été ainsi déroutés sur d'autres aéroports. "Les avions n'atterrissent pas, ils ont été déroutés soit sur leur aéroport d'origine, soit sur d'autres aéroports moins difficiles", a déclaré la directrice de la communication d'Aéroports de Paris sur la radio en continu France info. Les décollages ont été très souvent retardés de plusieurs heures. Sur le réseau routier, le total cumulé des bouchons était de 126 kilomètres en Ile-de-France, a précisé le centre national d'information routière. La neige, qui a été à l'origine de nombreux carambolages, a compliqué une journée déjà classée "orange" par Bison futé en raison des retours de congés de Noël. Météo France a lancé un bulletin de niveau trois (sur une échelle de quatre) sur les régions Ile-de-France, Champagne-Ardennes, et les départements du Loiret, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle et Bas-Rhin. Dans un communiqué, le centre national d'information routière a recommandé aux automobilistes d'éviter tout déplacement dans ces régions, surtout dimanche matin. Ces chutes de neige seront en effet suivies de fortes gelées dans la nuit, avec des températures de -2 à -4 degrés. "La forte baisse des températures, renforcée par le vent, les précipitations et l'humidité font courir le risque d'apparition de verglas généralisé sur toutes ces régions", précise un communiqué. Alors qu'une couche de neige recouvrait dans l'après-midi les toits de Paris, 3 à 5 cm se sont formés sur l'ensemble de l'Ile-de-France et à l'est du Loiret. Cette arrivée soudaine de la neige a fortement perturbé le trafic sur l'A12, l'A3, l'A13, et provoqué des carambolages. Deux accidents ont ainsi impliqué 40 voitures sur ces axes. Des bouchons provoqués par des camions en difficulté ont également compliqué le trafic sur l'A1, entre Compiègne et Paris, où onze véhicules ont été pris dans un carambolage. La situation n'était guère plus favorable sur les voies de contournement de Paris, où l'A3 et l'A6 ont été saturés, tandis que la circulation sur le boulevard périphérique était très difficile entre les portes d'Aubervilliers et la Plaine. Dans les Yvelines, la N12 a été coupée une première fois à la suite d'une carambolage impliquant 25 véhicules à Millemont, puis une seconde fois, à Queue les Yvelines, à la suite d'un nouvel accident mettant en cause 15 voitures. A Paris, les automobilistes ont déserté d'eux-même les rues rendues glissantes par la neige fondue. En revanche, la plupart des alertes aux inondations ont été levées dans le grand ouest où la décrue s'est accentuée samedi après une semaine de fortes pluies. Le caprices de Dame Nature ne sont pas du goût de Raff’ le chef... Et voilà-t-y pas que de résolutions neigeuses d’un Matignon qui enguirlande, le Glacial Raffarin, tout tempétueux qu’il est, montra son courroux pour mieux dissimuler ses responsabilités ! Le vieux renard provincial a de la ressource, surtout quand il a passé la Noël en Auvergne, tandis que son compère élyséen fit le touriste au Maroc ! C’est très tendance, terroir, à ce qu’il paraît... En tout cas voilà ce que leur coûte une belle popularité peaufinée par les instituts de sondage. J.P.Raffarin s'est dit mécontent, le 5 janvier, des dysfonctionnements qui ont marqué la gestion de la crise provoquée par les intempéries de ce week-end de retour de vacances sur les routes de France et dans les aéroports. "Je comprends le mécontentement des automobilistes, je comprends le mécontentement de tous ceux qui, dans les aéroports ou ailleurs, ont été bloqués", a déclaré le Premier ministre, invité de l'émission Zone interdite sur la chaîne de télévision M6. "J'ai vu un certain nombre d'images ce week-end, j'ai vu un certain nombre d'informations où on n'a pas donné le sentiment qu'on respectait l'usager comme il se doit", a-t-il ajouté. "Je souhaite qu'on respecte les fonctionnaires mais je souhaite aussi qu'on respecte les usagers, et tous les usagers qui, notamment, ont droit à l'information. Et là, je ne suis pas content de voir que dans un certain nombre de cas les usagers n'ont pas eu l'information à laquelle ils ont droit. Et ça, c'est le devoir du service public." "Je demande à tous les services publics de faire en sorte que, en toutes circonstances, on respecte l'usager", a insisté le Premier ministre. Peut-être parle-t-il du zéro impondérable ? Il a indiqué qu'il avait demandé aux ministres concernés de lancer des "missions d'inspection" pour connaître "exactement les causes, aussi bien sur la route que dans les aéroports, de l'ensemble de ces dysfonctionnements." "Ce qui est très important, c'est qu'on puisse bien analyser tout ce qui s'est passé parce que cette conjonction d'événements, certes, est exceptionnelle, mais il ne faut pas que ça se reproduise", a-t-il ajouté. "Il ne faut pas croire que nous pouvons vivre dans une société où tout se prévoit", a souligné J.P.Raffarin. Mais "il y a des événements qu'il faut gérer." Heureusement que la France a placé deux agités à sa tête : soit une action Raffarin et une action Sarkozy qui fait un fonds de pension Chirac très très sûr tant que les cours de la bourse UMP sont ce qu’ils sont aujourd’hui... |
Dernières publications
Eric Martin, énarchique « troisième voie »
Marchés et Pyongyang ou la dissuasion nucléaire déconstruite
Fusion-acquisition : Chauvigny, Lusignan et Jaunay-Clan sont de Poitiers !
Capital sapiens sapiens, Chicago aura ta peau
Xi Jinping, Vladimir Poutine, contre-maîtres d'une globalisation désoccidentalisée
Libéral ultra combat des lys
Godwin aux manettes de l'occasion Cazeneuve
La VIe République du 11 janvier 2015
Robert Rochaud, bocage d'un naturel
Social-libéral devenu
Christiane Fraysse l'humaniste révèle Poitiers 2014
Courson Claeys !
|
Pour s'inscrire, cliquez-ici.
Mot de passe oublié ?