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4ème Chronique

Bush l'usurpateur singe l'ONU !

Kritix, le Monday 12 May 2003 - 4216 consultations - Commenter la chronique

L'US titan a frappé. La loi du plus fort triomphe du droit international. La honteuse confusion (Bush en hébreux), met le fondamentalisme religieux sur le trône d'un Monde vacillant autrement... butant sur les heurts de l'impétueux Euro ! Le dollar est bon second dans le cercle restreint des devises étalon du Monde économique... Le déclin américain, sombre dans les mafieuses abysses des Pétrolières US. Et pendant ce temps là, en l'absence de politique US d'intérêt général, Bushitor sabote la diplomatie internationale en s'intronisant grand gourou du Monde moderne... Ne faîtes pas de bruit, il prie Dieu, puisque selon lui, il préside au conseil de guerre US... God bless America ! Admirez maintenant Bushitor dans ses oeuvres !

Plusieurs centaines de policiers irakiens sans armes ont repris le travail le 4 mai 2003 dans les rues de Bagdad, sous la supervision des forces US qui tentent de rétablir l'ordre dans la capitale irakienne. Au total, dit l'armée US, 3.000 policiers irakiens ont repris le travail dans la ville, et d'autres devraient faire de même. Dans le même temps, on assiste à un retour des pillards, qui sont allés jusqu'à lancer des incursions à l'intérieur d'un palais présidentiel pour s'emparer de tout ce qu'avaient laissé des "collègues" passés par là juste après la chute du régime de Saddam Hussein. Un journaliste a vu des malfaiteurs ressortir d'un complexe présidentiel avec des lampes, des peintures, et même avec une voiture de collection passablement cabossée. Le 9 avril, date de la chute du régime, la loi et l'ordre avaient été réduits à néant dans la capitale et les pillards s'en étaient donné à coeur joie. Depuis lors, la situation s'est améliorée dans cette ville de cinq millions d'habitants mais l'on est loin d'un retour à la sécurité. Certains policiers avaient déjà repris le travail ces 15 derniers jours, en réponse aux appels en ce sens des US, mais leur présence restait particulièrement discrète. Les agents de la circulation ont fait leur véritable retour dans leurs uniformes bleu et blanc, pour réguler le trafic à plusieurs carrefours et patrouiller dans les rues à bord de véhicules de police. "Aujourd'hui, c'est le premier jour des tentatives de rétablissement de la loi et de l'ordre par la police dans les rues", a déclaré Phillip Hall, un responsable de l'administration américaine de transition. Selon lui, de nombreux policiers, agents de la circulation et pompiers ont répondu à l'appel de l'administration civile US et ont réintégré leurs anciens postes de travail. Des patrouilles de police irakiennes ont ainsi pu avoir lieu. La police militaire US devrait se joindre prochainement à elles. Les agents de la circulation n'ont pas d'armes, mais les policiers, en revanche, disposent de pistolets et de fusils d'assaut. Les policiers qui reprennent leur travail se disent plus qu'étonnés de constater que les forces américaines n'ont pas fait davantage pour rétablir l'ordre. "Les Américains sont responsables du chaos", a estimé un policier, Ali Rahim. "Ils n'ont nommé aucun Irakien connu pour gérer la situation". Le nouveau chef de la police de Bagdad, Zouhir al-Naïmi, a démissionné en affirmant vouloir céder la place à un jeune. Aucune autre explication n'a été donnée à la démission de cet homme, qui avait été nommé le 24 avril, et dont le retrait constitue un revers dans les efforts des Américains pour remettre sur pied le corps de la police irakienne. Une force constituée d'éléments de dix pays, conduite par les USA, la Grande-Bretagne et la Pologne, doit se déployer d'ici la fin du mois pour stabiliser l'Irak.

Une direction collégiale provisoire sera mise en place à la tête de l'Irak d'ici la mi-mai, a annoncé le 5 mai 2003 Jay Garner, administrateur civil américain du pays. "D'ici le milieu du mois, vous verrez l'embryon d'un gouvernement irakien, constitué d'Irakiens, qui traitera avec la coalition", a déclaré le général en retraite, chargé de la reconstruction de l'Irak d'après-guerre. Selon Garner, jusqu'à neuf Irakiens constitueront cette direction de transition. Parmi eux figureront des exilés de retour, mais aussi des Irakiens vivant dans le pays, représentant le spectre ethnique et religieux de l'Irak. Garner a cité les noms de Massoud Barzani, leader du Parti démocratique du Kurdistan (PDK); Ahmed Chalabi, responsable du Congrès national irakien (CNI), revenu récemment d'exil et considéré comme un "homme de paille" des Américains; Djalal Talabani, de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK); et Abdoul Aziz al-Hakim, dont le frère aîné dirige le Conseil suprême pour la révolution islamique en Irak. Garner a ajouté que cette administration transitoire pourrait s'élargir par la suite, par exemple à un chrétien et à une autre personnalité sunnite. Vendredi dernier, en marge des appels à la prière, des dignitaires religieux irakiens avaient demandé aux États-Unis de mettre en place un gouvernement irakien pour rétablir l'ordre, maintenant que le président George Bush a déclaré que la guerre était de fait terminée. Les Irakiens ne cachent pas leur colère face à l'effondrement des services publics et de la sécurité depuis la chute du régime de Saddam Hussein. Dimanche, la police irakienne a fait son grand retour dans les rues de Bagdad, qu'il s'agisse d'agents de la circulation sans arme à des agents armés qui patrouillent dans la ville pour rétablir l'ordre, d'autant plus que de nouveaux pillages ont été signalés ces derniers jours, jusque dans un ancien palais présidentiel.

La Maison blanche a fait honneur le 9 mai dernier, aux pays qui l'ont soutenue dans l'intervention en Irak, alors que se profile une nouvelle passe d'armes diplomatique avec la France, l'Allemagne et la Russie, les trois piliers du "front du refus". Bush, qui cherche à obtenir une levée rapide des sanctions imposées à l'Irak depuis la "première" guerre du Golfe, a reçu les principaux partenaires des USA au sein de la coalition engagée en Irak pour les remercier de leur soutien militaire, politique ou moral. Du petit déjeuner en compagnie du chef du gouvernement danois, Anders Fogh Rasmussen, à la réunion avec les ministres des Affaires étrangères d'Europe orientale, en passant par le déjeuner avec l'émir du Qatar, la chef de l'État y a consacré l'essentiel de sa journée. Son porte-parole Ari Fleischer a en outre annoncé que la présidente des Philippines, Gloria Macapagal Arroyo, en qui il a salué "une alliée fiable", serait reçue à dîner le 19 mai à pour sa troisième visite à la Maison blanche. Le Premier ministre japonais, Junichiro Koizumi a quant à lui été invité à passer la nuit du 22 au 23 mai dans le ranch présidentiel de Crawford, au Texas. "Cela a été une journée chargée sur le front diplomatique que de recevoir à la Maison blanche les plus proches amis et alliés de l'Amérique", a souligné Fleischer.

La France et l'Allemagne, qui se sont fermement opposées au recours à la force contre le régime de Saddam Hussein, ont été ostensiblement tenues à l'écart de cette journée. Traité en ami personnel jusqu'à une date récente, le président russe Vladimir Poutine semble lui aussi avoir perdu les faveurs de G.W.Bush. Richard Boucher, porte-parole du département d'État a en outre clairement laissé entendre que le différend ne serait pas enterré de si tôt, expliquant que le comportement de chacun serait jugé à l'aune de "ce qui s'est produit par le passé et en fonction de la façon dont nous pourrons coopérer à l'avenir". Fleischer a rappelé que le président du gouvernement espagnol, J.M.Aznar avait été reçu par le président et a insisté sur les contacts quasi-quotidiens qu'entretiennent le président et le Premier ministre britannique Tony Blair. "Nous assistons à un véritable rappel numérique de la façon dont le monde à approuvé les États-Unis et de la façon dont quelques pays se sont opposés à eux", a-t-il expliqué pour enfoncer le clou. Évoquant la perspective d'un nouvel affrontement avec Paris, Berlin et Moscou au sujet du projet de résolution déposé par les États-Unis en vue d'une levée des sanctions contre l'Irak, le porte-parole de la Maison blanche a ajouté: "Je ne pense pas que ces nations souhaitent répéter l'erreur que certaines d'entre elles ont commise par le passé."

Promettant de ne pas manquer la chance de faire progresser la cause de la paix au Proche-Orient, le président US G.W.Bush a invité le 10 mai 2003 Israël à "prendre des mesures concrètes dès maintenant" pour atténuer la souffrance des Palestiniens, et a proposé de récompenser les alliés arabes de Washington par la création d'une zone de libre-échange dans la région, d'ici une décennie. S'adressant à des étudiants de l'Université de Caroline du Sud à Columbia, Bush a indiqué qu'il envoyait le secrétaire d'État Colin Powell dans la région "sur mon engagement personnel: l'Amérique travaillera sans relâche à parvenir à ce que deux États, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en sécurité, dans la prospérité et la paix". Bush a aussi réclamé des réformes démocratiques dans tout le Proche-Orient et aussi en Iran où, a-t-il dit, "grande est la soif de liberté", et il a promis aux réformateurs que Washington soutiendrait leurs aspirations. La Maison blanche espère que la nouvelle initiative commerciale US favorisera les bonnes volontés dans une région qui doute profondément des objectifs de Bush dans l'Irak d'après-guerre et au-delà.

Bush a aussi invité les Palestiniens à "prendre des mesures concrètes" pour réprimer le terrorisme et il a exhorté les dirigeants arabes à "reconnaître et à affirmer une bonne fois pour toutes qu'Israël a le droit d'exister en tant qu'État juif en paix avec ses voisins". Des analystes estiment qu'en dépit des pressions de conservateurs religieux et d'autres groupes pro-israéliens, Bush a voulu adresser une amicale mais ferme mise en garde au Premier ministre israélien Ariel Sharon. Ari Fleischer, porte-parole de la Maison blanche, a annoncé que Bush et Sharon se rencontreraient le 20 mai à la Maison blanche pour discuter des "efforts pour évoluer vers un règlement de paix". A titre d'incitation à l'égard des dirigeants arabes, Bush a évoqué de nouvelles perspectives commerciales dans la région, estimant que le commerce serait "le moteur du développement économique". Mais il a aussi lié cette offre à des réformes portant sur la lutte contre la corruption et le terrorisme et la protection des droits de propriété. Au même moment, un haut responsable de l'administration Bush a déclaré que la proposition US de créer une zone de libre échange entre USA et Proche-Orient s'adressait à tous les pays de la région qui seraient désireux de procéder à des réformes économiques. Ce responsable, qui s'est exprimé sous le sceau de l'anonymat, a déclaré que les pays proche-orientaux devaient tout d'abord adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) avant que Washington envisage des négociations sur un accord de libre échange avec eux. Il a ajouté que l'initiative pourrait être étendue à l'Iran, la Syrie et la Libye, qui font actuellement l'objet de sanctions économiques US.

Le représentant US au Commerce, Robert Zoellick, avait déclaré que l'Égypte et Bahrein étaient des "candidats sérieux" à des accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. D'autres pays, parmi lesquels l'Arabie saoudite, l'Algérie, l'Iran, la Libye, le Yémen et la Syrie, ne font pas partie de l'OMC. L'administration Bush a l'intention de travailler avec les pays de la région intéressés pour les aider à adhérer à cette organisation. Mais cela nécessitera pour beaucoup d'entre eux d'entreprendre d'importantes réformes économiques, a averti le responsable US. De son côté le sénateur démocrate Max Baucus a annoncé qu'il allait déposer un projet de loi accordant des avantages commerciaux unilatéraux à des pays musulmans et du Proche-Orient. Ces dispositions, semblables à celles dont bénéficient déjà des pays d'Afrique noire et d'Amérique latine, permettraient à ces pays d'exporter certains de leurs produits aux États-Unis sans droits de douane. "Une zone de libre-échange avec le Proche-Orient d'ici 2013 est un bon objectif à long terme, mais les gens au Proche-Orient ont besoin de notre aide maintenant", a déclaré Baucus. Le responsable US a néanmoins affirmé que l'administration Bush était opposée à une simple amélioration de l'accès des pays du Proche-Orient au marché US. "Nous pensons que le mieux, à la fois pour nous et pour les autres pays (...) est un libre échange réciproque", a-t-il dit. Bush ne perd pas le sens des affaires...

Le général Tommy Franks, commandant des forces américaines en Irak, a annoncé le 11 mai dernier, à la population irakienne que le parti Baas de Saddam Hussein avait été dissous. "Le Parti socialiste Baas a été dissous", a déclaré le général dans un message lu en arabe sur la radio d'information gérée par les Américains en Irak. "Quiconque est en possession de documents ayant trait au Parti Baas ou au gouvernement irakien doit les garder et les préserver, et les remettre à la coalition", a demandé Franks dans le message. Le Parti Baas est parvenu au pouvoir en 1968 en Irak et Saddam Hussein a assumé la présidence irakienne en 1979. D'un autre côté, la coordinatrice US pour le centre de l'Irak va prochainement repartir aux États-Unis, a-t-on appris dimanche de source officielle américaine, dans le cadre de ce que le Washington Post présente comme un vaste remaniement au sein de l'administration américaine en Irak. Barbara Bodine, qui assume de facto les fonctions de maire de Bagdad, quittera l'Irak "dans un délai de deux ou trois jours" pour occuper un poste important au sein du département d'État, a précisé ce responsable du Bureau de reconstruction et d'assistance humanitaire (ORHA) à Bagdad. "Elle occupera un poste pour lequel elle avait été choisie avant la guerre", a dit ce responsable, ayant requis l'anonymat. Le Washington Post affirme que le départ de Bodine s'inscrit dans le cadre d'un vaste remaniement de l'administration US en Irak. Le général US en retraite Jay Garner, chargé depuis trois semaines de superviser la reconstruction de l'Irak, sera remplacé d'ici une semaine ou deux ainsi que certains de ses collaborateurs, rapporte le journal. Les responsables de l'ORHA n'ont pas souhaité commenter l'article du Washington Post. Ces remaniements interviennent quelques jours après la nomination par le président G.W.Bush de Paul Bremer, ancien chef du contre-terrorisme au département d'État, comme administrateur civil en Irak.

De sources US à Bagdad, on indique que Bremer se rendra en Irak prochainement mais la date exacte du remplacement de Garner demeure inconnue. Barbara Bodine était chargée de rétablir les services publics et de jeter les bases d'un gouvernement démocratique en Irak, où la population se plaint d'un chaos persistant. Mais certains responsables américains engagés dans la reconstruction craignent que ces changements de personnel ralentissent encore les opérations en Irak, écrit le Post. Les Irakiens reprochent à l'équipe Garner de n'avoir pas rempli ses promesses de verser des paiements d'urgence, de rétablir les services de base, de démanteler les réseaux criminels et d'impliquer les Irakiens dans la mise en place d'une nouvelle administration. Garner a fixé au 15 juin la date butoir de la pleine restauration des infrastructures irakiennes. Il a dirigé de nombreuses réunions avec des dirigeants politiques irakiens afin de parvenir d'ici la fin du mois de mai à la formation d'une autorité de transition. Par ailleurs, toujours selon le Post, l'unité militaire américaine dirigeant la recherche d'armes de destruction massive abandonnera ses opérations et devrait quitter l'Irak en juin. L'existence de telles armes a été invoquée par les États-Unis pour intervenir militairement en Irak, mais à ce jour, aucune arme de destruction massive n'a été retrouvée. Selon des responsables militaires cités par le Post, il est probable que de nombreux sites suspects ont été pillés et incendiés avant que les forces américaines les atteignent.

Info ou intox ? Personne ne peut le dire... Une seule chose est sûr, Bush fait son marché et ce, par tous les moyens !


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