En 2015, François Hollande c'est 900 euros de dette publique supplémentaire par français !
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5ème Chronique

A New Hope : Bertrand Delanoë porte François Hollande à Poitiers

Kritix, le Sunday 29 April 2012 - 4926 consultations - Commenter la chronique

Le loup est dans la bergerie. Le berger n'a plus de travail. On ne file plus la laine. Changeons !

Références obligent... L'américain Wall Street Journal de 2012 vit sa romance avec François Hollande, tandis que le maire Alain Claeys badine avec l'européen Financial Times.

Depuis 2008, Bertrand Delanoë se revendique social-démocrate et partage la philosophie de Pascal Lamy sur les bienfaits de la mondialisation-marchandisation ordonnancée pour partie par l'ingénue sociale-démocratie .

Le poitevin Alain Claeys, premier édile de son état, rend hommage à celui qui rangea ambitions et carrière pour une cause partisane qu'il veut nationale. Le maire de Paris Bertrand Delanoë essuya un à un les affronts de camarades ; l'édile Delanoë n'ayant pour gouverne que proverbiale sauvegarde d'un parti socialiste unifié. Il rêva un parti de gauche libérale de gouvernement qui ne viendra pas. N'est pas réformiste qui veut.
       La déshumanisation thatchérienne sévit jusqu'à un François Mitterrand qui dut, pour sauver le traité de Maastricht, pactiser à minima avec le dogme ultra-libéral qui sera soutenu avec zèle par les prétendus réformistes de gauche, pas peu fiers d'avoir pactisé avec la marchandisation du Vivant. François Mitterrand écouta les avertissements de Jean-Pierre Chevènement, mais prit le parti de la résignation. L'homme de Jarnac était au plus mal dans l'ère de la globalisation financière triomphante, secondé d'une gauche clinquante le plus souvent suiviste et opportuniste. François Mitterrand résista avec les pouvoirs qu'il avait : il ne pouvait à lui seul endiguer la déferlante anglo-saxonne. Pierre Bérégovoy sera la victime expiatoire d'une ère partisane nauséeuse.
       Les rocardiens peuvent témoigner de leurs dissensions avec François Mitterrand : contradiction entre réforme et tradition. Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa apprécie l'aimable Michel Rocard avec qui il entretient d'excellents rapports. Il est à noter d'intéressants transfuges sociaux-démocrates, lourds d'enseignements.
       En 2012, dans le même temps, la postérité mendésiste n'est politiquement que peu incarnée ; quoique François Hollande ne veut rien promettre qu'il ne puisse tenir. Quoique le Poitiers d'Alain Claeys mène sur le fond, le plus souvent, politique rigoriste et mendésiste ; À défaut de Providence, la synthèse Hollande tentera le dessein Delanoë dans une France rétive aux aménagements anglo-saxons.

Cachez cette sociale-démocratie que je ne saurais voir !

Betrand Delanoë (maire de Paris) lors d'un meeting de soutien à François Hollande aux Salons de Blossac de Poitiers, le 25 avril 2012.
© kritix.com

En habile tribun de la loi de 1905, le parisien des quotidiens n'oublie pas le fiel de Martine Aubry de Reims et de Lille, mais voit plus loin et vante l'allégeance pour François Hollande qui préserva un Parti de gouvernement disposé à servir une politique de gauche libérale, onze ans durant ; France oblige gauche de gouvernement ; reste à savoir lequel lui conviendra.
       En bonne intelligence, la Jospinie écarte son droit d'inventaire. François Hollande se place mitterrandien le temps d'une campagne, peut-être plus si les français l'exigent. L'avatar DSK si peu mitterrandien, a su à temps penser à son camp. On subodore l'encombrante sociale-démocratie et on la remise avec pragmatisme...

La France attend ses énarques, ses fiches, administration du ressort hiératique.

En utile abnégation, l'homme de Sainte-Geneviève permet la réussite du candidat François Hollande, ferveur à venir... L'état de grâce n'aura de place, tandis que les défis régaliens charrieront sangs et larmes. Le 6 mai 2012, la motion A « Delanoë – Hollande – Moscovici – Ayrault – Le Drian – Rousset » prendra sa revanche pour les gouverner tous. Le premier ministre ne devrait pas être bien loin d'eux : confiance rémoise oblige. Observez la motion A in extenso [pdf] et comprenez tout du sacre rémois de François Hollande au 6 mai 2012.

Le 25 avril 2012, le maire de Paris Bertrand Delanoë fit brillante plaidoirie républicaine, qu'il sera bon de rappeler en temps utiles. La prétendue intégrité corrèzienne sera-t-elle au rendez-vous ? Restons flegmatiques et laissons le bénéfice du doute au discours et portrait qui fut fait de François Hollande aux salons de Blossac de Poitiers.


Présidentielle 2012 : portrait de François Hollande par Bertrand Delanoë
envoyé par kritixTV.
Bertrand Delanoë brosse le portrait de François Hollande lors d'un meeting de soutien au candidat socialiste à l'élection Présidentielle de 2012. Le 25 avril 2012 aux Salons de Blossac de Poitiers.


       Bertrand Delanoe, ministre des Possibles, en service commandé :

« Vous savez, je suis sûr que nous sommes en train de vivre un moment d'Histoire. Ce moment d'Histoire, c'est l'Histoire d'un peuple que nous aimons passionnément et qui s’appelle le peuple français. Lorsqu'il peut y avoir une rencontre entre la France et la gauche, c'est toujours un moment d'Histoire pour toutes les françaises et tous les français. [...] Chaque fois que la France et la gauche se rencontrent — ce n'est pas si fréquent — il y a à la fois de grandes réformes sociales [...] et cette capacité qu'a la gauche à ouvrir de nouveaux espaces de liberté. Il y a toujours de nouveaux droits qui naissent pour tous les citoyens grâce à la victoire de la gauche. Alors à chaque fois cela naît dans le tumulte... On nous accuse de tout... Et puis, quelques années plus tard, on s'aperçoit que c'est le patrimoine de toute la Nation !
       Il y a une alchimie très particulière en ce moment...
       Cette alchimie de 2012 c'est une France qui a plus que jamais besoin de respect et de justice. [...]
       L'élection de François Hollande c'est l'indépendance de la justice. La fin du cumul des mandats.
[Tonnerre d'applaudissements... Ndlr] C'est la fin des clans. [...] Et François Hollande a démontré qu'il avait une pratique sobre de l'exercice du Pouvoir. Eh bien, figurez-vous que cela grandira la République française. »


Unionisme : Hollande entre deux maires
envoyé par kritixTV.
Bertrand Delanoë (maire de Paris) et Alain Claeys (maire de Poitiers) lors d'un meeting de soutien au candidat socialiste à l'élection Présidentielle de 2012. Le 25 avril 2012 aux salons de Blossac de Poitiers.


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